
Les participants à une conférence, tenue mercredi à Oujda, ont souligné l'importance de préserver le Raï et de le valoriser en tant que patrimoine culturel.
Initiée par l’Association de gestion des affaires culturelles d’Oujda-Angad, cette rencontre a réuni un panel d’universitaires et de chercheurs pour débattre de l'évolution de cet art de ses origines au rayonnement international.
Soulignant la richesse historique du Raï, les intervenants ont mis en lumière la place de ce genre musical dans l’identité culturelle, rappelant que cette musique a vu le jour dans une région marquée par un intense brassage culturel, favorisée par sa position géographique et son ouverture sur les univers maghrébin et andalou.
Ils ont également mis l'accent sur le rôle pionnier des grands maîtres du Raï, dont les voix, empreintes de spontanéité sincère et nourries par l’expérience humaine, ont façonné les premières expressions de cet art authentique, pour devenir les ambassadeurs d’une forme d’expression noble, traduisant avec justesse les préoccupations et les aspirations des peuples.
Les participants ont également souligné que la génération des années 1980 et 1990 a brillamment repris le flambeau, élargissant l’audience du Raï au-delà de ses frontières locales tout en préservant son authenticité et ses racines populaires, précisant que cette nouvelle vague ne s’est pas contentée de perpétuer cet art, mais l’a aussi renouvelé en y intégrant des styles innovants et en adoptant les technologies modernes, contribuant ainsi de manière significative à son essor sur la scène internationale.
À cette occasion, le wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Khatib El Hebil, a indiqué que la large diffusion de ce genre musical illustre la capacité du Raï à transcender les frontières et les langues pour s’imposer comme un art universel porteur d’un message intemporel. Il a insisté sur la nécessité d’un engagement clair en faveur de son avenir, dans la mesure où, comme toute composante culturelle, le Raï requiert un accompagnement structuré et une vision en phase avec les évolutions contemporaines.
Dans cette perspective, il a appelé à instaurer un environnement propice à la créativité des nouvelles générations, en veillant à préserver l’essence du Raï, estimant que protéger cet art ne signifie pas s’enfermer dans la nostalgie du passé, mais plutôt assurer sa continuité en respectant ses origines et en l’adaptant aux réalités contemporaines, afin qu’il demeure vivant dans la mémoire collective.
M. El Hebil a, par ailleurs, réaffirmé son engagement en faveur de la protection et de la valorisation de ce patrimoine culturel, ainsi que de la garantie de sa pérennité afin de permettre aux jeunes générations d’apporter leur touche à cet art tout en restant fidèles à son authenticité et ouverts à une vision de développement fondée sur le patrimoine comme levier essentiel.
Pour sa part, le directeur du Festival du Raï de l’Oriental 2025, Jamal Haddadi, a estimé que le Raï constitue une "mémoire vivante" porteuse d'émotions et de valeurs sublimées par une dimension humaine et intellectuelle.
Cette conférence s’inscrit dans la programmation du Festival du Raï de l’Oriental 2025, organisé par l’association du 24 au 26 juillet courant, sous le thème "Le Festival du Raï entre la magie de la musique et le battement du rythme", en partenariat avec plusieurs acteurs et soutiens institutionnels.
En marge de cette rencontre, un hommage posthume a été rendu à Mohamed Amara, ancien président de l’Association Oujda Arts ainsi qu’à l’artiste Mimoun El Oujdi, figure emblématique de la musique Raï au Maroc, parallèlement à une célébration de l’équipe Mouloudia Club d'Oujda du rugby, sacrée championne du Maroc et de la Coupe du Trône.
Initiée par l’Association de gestion des affaires culturelles d’Oujda-Angad, cette rencontre a réuni un panel d’universitaires et de chercheurs pour débattre de l'évolution de cet art de ses origines au rayonnement international.
Soulignant la richesse historique du Raï, les intervenants ont mis en lumière la place de ce genre musical dans l’identité culturelle, rappelant que cette musique a vu le jour dans une région marquée par un intense brassage culturel, favorisée par sa position géographique et son ouverture sur les univers maghrébin et andalou.
Ils ont également mis l'accent sur le rôle pionnier des grands maîtres du Raï, dont les voix, empreintes de spontanéité sincère et nourries par l’expérience humaine, ont façonné les premières expressions de cet art authentique, pour devenir les ambassadeurs d’une forme d’expression noble, traduisant avec justesse les préoccupations et les aspirations des peuples.
Les participants ont également souligné que la génération des années 1980 et 1990 a brillamment repris le flambeau, élargissant l’audience du Raï au-delà de ses frontières locales tout en préservant son authenticité et ses racines populaires, précisant que cette nouvelle vague ne s’est pas contentée de perpétuer cet art, mais l’a aussi renouvelé en y intégrant des styles innovants et en adoptant les technologies modernes, contribuant ainsi de manière significative à son essor sur la scène internationale.
À cette occasion, le wali de la région de l’Oriental, gouverneur de la préfecture d’Oujda-Angad, Khatib El Hebil, a indiqué que la large diffusion de ce genre musical illustre la capacité du Raï à transcender les frontières et les langues pour s’imposer comme un art universel porteur d’un message intemporel. Il a insisté sur la nécessité d’un engagement clair en faveur de son avenir, dans la mesure où, comme toute composante culturelle, le Raï requiert un accompagnement structuré et une vision en phase avec les évolutions contemporaines.
Dans cette perspective, il a appelé à instaurer un environnement propice à la créativité des nouvelles générations, en veillant à préserver l’essence du Raï, estimant que protéger cet art ne signifie pas s’enfermer dans la nostalgie du passé, mais plutôt assurer sa continuité en respectant ses origines et en l’adaptant aux réalités contemporaines, afin qu’il demeure vivant dans la mémoire collective.
M. El Hebil a, par ailleurs, réaffirmé son engagement en faveur de la protection et de la valorisation de ce patrimoine culturel, ainsi que de la garantie de sa pérennité afin de permettre aux jeunes générations d’apporter leur touche à cet art tout en restant fidèles à son authenticité et ouverts à une vision de développement fondée sur le patrimoine comme levier essentiel.
Pour sa part, le directeur du Festival du Raï de l’Oriental 2025, Jamal Haddadi, a estimé que le Raï constitue une "mémoire vivante" porteuse d'émotions et de valeurs sublimées par une dimension humaine et intellectuelle.
Cette conférence s’inscrit dans la programmation du Festival du Raï de l’Oriental 2025, organisé par l’association du 24 au 26 juillet courant, sous le thème "Le Festival du Raï entre la magie de la musique et le battement du rythme", en partenariat avec plusieurs acteurs et soutiens institutionnels.
En marge de cette rencontre, un hommage posthume a été rendu à Mohamed Amara, ancien président de l’Association Oujda Arts ainsi qu’à l’artiste Mimoun El Oujdi, figure emblématique de la musique Raï au Maroc, parallèlement à une célébration de l’équipe Mouloudia Club d'Oujda du rugby, sacrée championne du Maroc et de la Coupe du Trône.