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Ce décret n’a pas manqué de satisfaire les va-t-en guerre du Polisario dont les ardeurs avaient été ébranlées par les déclarations émanant de plusieurs pays, dont l’Algérie, pays d’accueil et principal soutien pour ne pas dire parrain et ordonnateur des agissements des séparatistes demandant aux parties de faire preuve de retenue et de sens de responsabilité. L’Algérie a, sur un ton modéré, exprimé sa position vis-à-vis de l’opération menée, le vendredi 13 novembre, par les Forces Armées Royales dans la zone d'El Guerguerat en se gardant de la condamner ou de la qualifier d’ «agression» comme de coutume. La Mauritanie a, quant à elle, mené «des contacts en vue de désamorcer la crise», indique sa présidence dans un communiqué publié vendredi après-midi. «La République islamique de Mauritanie, tout en appelant toutes les parties à faire preuve de retenue et privilégier la logique de la sagesse, appelle tous les acteurs à chercher à préserver le cessez-le-feu et à parvenir à une solution consensuelle urgente, conformément aux mécanismes des Nations unies, devant garantir les intérêts des parties et épargner à la région davantage de tension».
Dans son communiqué, la Mauritanie a évité de citer nommément le Maroc et le Polisario. Pour sa part, le Secrétaire général de l’ONU a demandé à la Mauritanie de «jouer son rôle positif et reconnu par toutes les parties pour résoudre cette crise». L’opération menée par les FAR pour déloger les mercenaires du Polisario a eu un effet positif immédiat sur les marchés de la capitale mauritanienne. Les prix des fruits et légumes y ont enregistré une baisse immédiate, rapporte le site anbaa.info.
Rappelons qu’après la publication de son décret, le Polisario a adressé un ultimatum aux membres de la MINURSO leur accordant un délai de 24 heures pour quitter nos provinces sahariennes (sic).
A.E.K