Les familles des jeunes sahraouis tués par les forces algériennes ont refusé de recevoir les dépouilles de leurs enfants avant une autopsie pour laquelle ils demandent une expertise étrangère. La direction du Polisario qui n’a adopté aucune position à propos de ce drame est prise entre le marteau de la DRS et l’enclume des populations sahraouies qui n’en attendent pas moins que la condamnation de ce crime qui n’est pas le premier du genre et qui ne sera, certainement, pas le dernier, expliquent des sources bien informées.
Par ailleurs, la nouvelle vague de retraits de reconnaissance de la prétendue Rasd, émanant, essentiellement, de pays sud-américains, considérés, jusque-là, comme le fief du Polisario et la décision du Maroc d’initier une diplomatie plus offensive dans le dossier de nos provinces sahariennes sont deux nouvelles donnes qui ont ébranlé le Polisario et, par ricochet, l’Algérie.
Les camouflets que le Polisario et ses séides algériens ont essuyés dernièrement sont à l’origine de la réunion convoquée par Abdelaziz samedi dernier.
Lors de cette rencontre, le chef du Polisario a transmis les instructions de la DRS à ses ouailles et dont l’objectif essentiel est d’entraver les nouvelles démarches marocaines en proférant contre le Royaume des accusations dont de soi-disant violations des droits humains et l’exploitation prétendument illégale des richesses naturelles du Sahara.
Abdelaziz a également réclamé aux siens d’internationaliser l’affaire des prisonniers, soi-disant politiques et notamment ceux condamnés suite aux évènements de G’Dim Izik et de rendre le Maroc responsable de l’échec des négociations menées actuellement par le représentant personnel du secrétaire général des Nations unies. Cette initiative du Polisario, explique un observateur, coïncide avec la nouvelle démarche que compte entreprendre M. Ross en organisant des pourparlers séparés avec chacun des protagonistes afin de préparer un climat propice à des négociations directes entre les parties en conflit.