
-
Vernissage à Casablanca de l'exposition internationale itinérante sur le patrimoine culturel immatériel de Shanghai
-
Les avancées de développement dans les provinces du Sud du Maroc mises en exergue au CDH
-
Le Maroc mis en avant comme modèle de développement intégré et de stabilité en Afrique
-
Forte participation des candidats d’origine marocaine
Nostalgique, Bahia a présenté sa démission croyant, naïvement, que celle-ci allait lui valoir la clémence du Polisario. Mais c’était sans compter sur son intolérance impitoyable envers tous ceux qui osent s’en prendre au chef ou à son entourage. Il décida, donc, de se rendre à Tindouf d’où il comptait rejoindre les siens dans les camps des séquestrés sahraouis.
Pour ce faire, le représentant du polisario dans la ville mauritanienne de Zouerate lui accorda un sauf-conduit. Les siens au courant de son périple, attendaient son arrivée jeudi dernier au check-point à la frontière mauritano-algérienne mais peine perdue et depuis c’est l’incertitude.
Dans les camps de Tindouf, on ne se fait pas d’illusion sur le sort de Bahia. D’aucuns parlent de kidnapping, tandis que d’autres évoquent un transfert vers l’un des bagnes du polisario disséminés dans la région. Ce qui revient au même car personne, mis à part les miliciens qui l’ont arrêté, n’est en mesure de déterminer la destination vers laquelle Ould Aba Ali a été conduit.
Ce qui est sûr, c’est qu’Ould Aba Ali a disparu depuis qu’il est arrivé, jeudi dernier, audit check-point comme c’est le sort d’ailleurs de tant d’autres de séquestrés.
Ahmadou El-Katab