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Avant d'en arriver là, la libération de Mustapha Salma ne s'est pas faite sans remous au sein du Polisario. En effet, la décision de le libérer aurait été prise, mardi soir, lors d'un dîner houleux réunissant les responsables frontistes et les hauts gradés du Département renseignement sécurité (DRS) algérien dépêchés spécialement à Tindouf afin d'examiner la situation.
Plus de la moitié des responsables du Polisario auraient quitté ce dîner suite à un désaccord profond avec la ligne " dure " dite des faucons dirigée par Mohammed Abdelaziz et les colonels du DRS.
Nos sources indiquent que face à la montée de la révolte des jeunes Sahraouis dans les camps autour de la question de Mustapha Salma, de nombreux membres de l'équipe dirigeante de l'organisation auraient exprimé leur inquiétude quant à la possibilité d'une vague massive de départs des camps en direction du Maroc, semblable à celles qui avaient suivi les évènements de la fin des années 80 et qui avaient vu la direction du Polisario décapitée.
Mohammed Abdelaziz qui n'est pas près d'abandonner son fauteuil, a dû se résoudre à abandonner la partie, non sans avoir exigé que Mustapha Salma ne reste pas dans les camps où il risquerait de devenir le leader d'un mouvement autonomiste de plus en plus important et qui mettrait en danger son fauteuil de pseudo-président.
A rappeler que la libération de Mustapha Salma survient après une mobilisation à plus d'un niveau. Gouvernement, partis politiques, mouvements associatifs, organisations de défense des droits de l'Homme, communautés et instances internationales, entre autres … tous ont été unanimes à condamner sa séquestration et à demander sa libération immédiate. Ces pressions tous azimuts ont eu gain de cause, et du coup, la direction du Polisario et leurs maîtres d'Alger se sont résignés à ce camouflet cinglant, sans précédent.