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Le PJD confronté à ses promesses oiseuses : La corruption continue de plus belle, selon AboudrarMohammed Taleb
Vendredi 21 Décembre 2012
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La lutte contre la corruption dont le PJD s’est fait le chantre lors de sa campagne n’a pas donné de résultats concrets. En atteste le décryptage fait par le président de l’Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC), Abdesselam Aboudrar, mardi lors d’une conférence-débat organisée par l’Université internationale de Casablanca. Analysant la portée de la politique anticorruption, Abdesselam Aboudrar a épinglé les pouvoirs publics, qui en assument, selon lui, la responsabilité. Considérant que cette politique est «insuffisante» voire dépourvue d’une dimension stratégique. « Quand on dit stratégie de lutte contre la corruption, cela induit des objectifs clairs, des ressources suffisantes, des responsabilités bien partagées, des délais et des indicateurs de progrès pour que les gens puissent savoir si des progrès ont été faits ou pas » a-t-il précisé. Dans ce sens, et « en l’absence de stratégie, les citoyens ainsi que les experts ne peuvent que prendre acte du fait que la corruption continue et prolifère ». Aboudrar a, également, mis en cause les indices de mesure de la corruption, notamment l’Indice de perception de la corruption de Transparency qui, selon lui, ne mesure pas réellement la corruption. A ce propos, il a fait une comparaison entre le Maroc et le Qatar. « Le Maroc y a une note de 3,7 /10 alors que le Qatar est doté de 7,4/10, mais dans ce dernier pays, il n’y a pas de distinction entre les deniers publics et l’argent privé. Tout est détenu par le prince qui décide d’allouer ces ressources à des projets publics ou à des projets privés. On ne peut pas parler de corruption puisque celle-ci est institutionnalisée », a-t-il expliqué. Concernant le Maroc, il a indiqué « qu’on ne peut pas dire aujourd’hui qu’on a avancé ou qu’on a régressé », mettant en lumière plusieurs genres de corruption qui, en sus des détournements des deniers publics, prolifèrent chez nous ; en l’occurrence les monopoles et les pouvoirs discrétionnaires, la non-transparence et l’absence de reddition des comptes. Il a dénoncé le retard enregistré dans la promulgation de la loi instituant l’Instance nationale pour la probité et la prévention et la lutte contre la corruption et demandé que le rôle des institutions de contrôle et de reddition des comptes soit renforcé. C’est pourquoi il a suggéré la révision du cadre juridique afférent aux inspections générales des ministères.
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