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Avec la disparition de S.M Hassan II et l’avènement de S.M Mohammed VI, il y avait certes de bonnes raisons de parler d’une nouvelle ère pour le pays.
La volonté d’évoluer et de faire évoluer le pays était manifeste, palpable. Mais, dans bien de cas, le rythme adopté laissait à désirer. Il s’en trouvait, à plus d’un niveau, ceux que les changements annoncés semblaient déranger outre mesure.
Depuis le 1er juillet 2011, on n’en est plus là. Au grand dam des trouble-fêtes, des prédateurs et autres affairistes.
Le peuple a massivement dit oui. Un plébiscite qui constitue un tournant dans l’Histoire du Maroc. Le référendum du 1er juillet tranche, de manière éloquente, avec toutes les consultations qui l’avaient précédé jusque-là.
Il a été donné à tout le monde de constater, de visu, l’enthousiasme qui animait les citoyennes et citoyens, vendredi dernier. Comment ne pas apprécier, quand il est question d’un engouement qui n’est pas orchestré par l’appareil étatique, quand on n’a pas cherché à fourguer des votants malgré eux dans des camions ou autres remorques de fortune, afin qu’ils s’acquittent de leur « devoir » ? Comment ne pas se réjouir quand ceux qui se sont déplacés vers les bureaux de vote l’ont fait, non pas par peur d’avoir à subir quelques éventuelles sanctions de la part des services administratifs, mais parce qu’ils l’ont bien voulu ? Par libre choix donc.
Et, justement, en ce 1er juillet 2011, les Marocaines et les Marocains ont fait le choix de la démocratie, sans avoir à passer par ces déplorables péripéties auxquelles ont été forcés d’autres peuples arabes.
Un nouveau pacte entre le Roi et le peuple est scellé depuis le 1er juillet.
L’adoption de la nouvelle Constitution n’est pas une finalité en soi. Loin s’en faut. Elle n’en constitue pas moins une étape d’une importance extrême, dans le sens de ce Maroc voulu par les forces vives du pays et qui en ont fait un objectif certain au prix d’énormes sacrifices.
On doit à la campagne référendaire d’avoir mis sur le devant de la scène cette mosaïque qui caractérise le champ politique marocain.
Heureux qui comme ces militants qui, toute leur vie durant, se sont sacrifiés pour que ces changements, aujourd’hui d’actualité, aient lieu. Ils étaient on ne peut plus à l’aise.
Mais comme il y a de tout pour faire un monde… politique, il y avait aussi les autres. Ceux qui se sont saisis de l’aubaine généreusement offerte par ladite campagne pour prouver ou justifier leur existence.
Qu’à cela ne tienne. Les Marocains ont dit oui. Et en masse. Il revient à tout un chacun, à quelque niveau que ce soit, de veiller à ce que les réformes notifiées dans la Loi fondamentale prennent forme pour que les changements voulus soient perçus au quotidien.
On n’a plus le droit à l’erreur.