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Cette résolution interpelle, en revanche, les autres parties quant à leur rôle politique évident dans le blocage du processus de négociation et les responsabilise par rapport à la situation humanitaire singulièrement dramatique qui prévaut dans les camps de Tindouf, sur le territoire algérien.
En adoptant cette résolution, le Conseil réitère son appréciation pour les efforts "sérieux et crédibles" déployés par le Maroc en affirmant la prééminence de l'Initiative marocaine d'autonomie. Ainsi, le Conseil appelle-t-il à des négociations sur la base de deux paramètres cardinaux de cette initiative, le "réalisme et l'esprit de compromis", tout en tenant compte des efforts déployés par le Maroc depuis 2006. Pour ce faire, il consacre aussi la centralité du processus de négociations comme seule voie de règlement, faisant ainsi échec aux tentatives des autres parties de déstabiliser, de fragiliser et de marginaliser ce processus.
Rappelons que le Conseil qui a prolongé le mandat de la MINURSO a interpellé, pour la première fois, l'Algérie. Dans ce sens, il a demandé à Alger l'enregistrement, par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR), des populations dans les camps de Tindouf.
Bien plus, et pour la première fois, le Conseil de sécurité, demande solennellement au Haut commissariat aux réfugiés, de continuer à œuvrer pour la réalisation de l'enregistrement des populations des camps de Tindouf, se faisant, ainsi, l'écho de l'appel lancé dans ce sens par le Secrétaire général, conformément au mandat du HCR et à sa pratique établie.
De ce fait, le Conseil reconnaît que le recensement, refusé obstinément par l'Algérie, depuis plusieurs décennies, constitue un préalable juridique incontournable pour une protection internationale effective des populations retenues dans les camps de Tindouf et un instrument indispensable pour leur permettre d'exprimer leur volonté, dans le cadre des interviews individuelles.
Il est à noter également qu’aux termes de la résolution adoptée ce mercredi, le Conseil demande aux parties de continuer de faire preuve de volonté politique et de travailler dans une atmosphère propice au dialogue afin d'engager plus résolument des négociations de fond et de garantir ainsi l'application de ses résolutions 1754 (2007), 1783 (2007), 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) ainsi que le succès des négociations, en accordant une attention aux idées contenues dans le dernier rapport du Secrétaire général de l'ONU, notamment les notions de représentativité et de bonne gouvernance.