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L’événement co-présidé par l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc à Vienne, Azzedine Farhane, le directeur général de l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Mariano Grossi, la directrice générale de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Ghada Fathi Waly, et le directeur du Centre des Nations unies contre le terrorisme (UNOCT), Mauro Miedico, a été l’occasion de rappeler que l’amendement de la CPPNM et l’ICSANT incarne la volonté collective de protéger les générations futures contre la menace du terrorisme nucléaire.
Intervenant à cette occasion, M. Farhane a indiqué que l’adoption en 2005 de ces deux instruments "a constitué une avancée décisive dans nos efforts collectifs de prévention du terrorisme nucléaire et de renforcement de la coopération internationale".
"En commémorant ce 20ème anniversaire, souvenons-nous que, si la sécurité nucléaire est une responsabilité nationale, nous devons tous jouer notre rôle pour combattre le terrorisme nucléaire et autres actes criminels", a insisté le diplomate.
M. Farhane a mis en avant le rôle actif du Maroc, en sa qualité de président de la 6ème Commission de la 59ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, qui avait conduit à l’adoption par consensus de la ICSANT, ainsi que la participation du Maroc à la Conférence diplomatique de 2005 consacrée à l’Amendement de la CPPNM, ratifié par le Royaume en 2015.
Il a insisté sur la complémentarité entre les deux instruments : d’une part, l’Amendement à la CPPNM, qui élargit la portée de la protection physique des matières et installations nucléaires, et d’autre part, la ICSANT, qui érige en infractions pénales les actes de terrorisme nucléaire et établit un cadre de coopération en matière d’extradition et de poursuites.
Cette complémentarité répond, selon M. Farhane, "à la double dimension des défis de sécurité nucléaire, en termes de champ d’application, de nature, de temporalité, de coopération et d’institutions impliquées".
De l’avis du diplomate, "ces évolutions ont renforcé le cadre mondial pour lutter contre les actes illicites impliquant des matières et installations nucléaires ou radioactives. Elles ne constituent pas de simples développements techniques – mais des réponses essentielles face à l’évolution du paysage des menaces".
Rappelant que le Maroc figure parmi les 13 initiateurs de l’Initiative mondiale de lutte contre le terrorisme nucléaire (GICNT), dont les termes de référence ont été adoptés à Rabat en octobre 2006, l’ambassadeur a mis en avant les initiatives nationales du Royaume, visant notamment à harmoniser son cadre juridique avec ses obligations internationales et à promouvoir l’adhésion universelle à ces instruments.
Et d'ajouter que "ces conventions sont vitales pour tous les Etats, et leur adhésion universelle est indispensable afin d’empêcher tout accès non autorisé et d’éviter l’exploitation de maillons faibles dans la sécurité nucléaire mondiale".
Dans la foulée de la célébration du 20ème anniversaire de l’adoption de ces deux instruments internationaux, M. Farhane a appelé l’ensemble des Etats à adhérer, mettre en œuvre et promouvoir ces conventions, soulignant qu’elles traduisent “notre volonté collective de protéger les générations futures contre la menace du terrorisme nucléaire”.
Les différents panélistes ayant pris part à cet événement se sont félicités de l’organisation de ce side-event pour célébrer à Vienne le 20ème anniversaire de ces instruments juridiques majeurs.
A ce titre, le DG de l’AIEA et la directrice générale de l’ONUDC ont rendu hommage au Maroc qui a fait émerger le consensus lors de sa présidence en 2005 de la 6ème commission de l’Assemblée générale de l’ONU pour l’adoption de la convention sur la suppression des actes illicites de terrorisme nucléaire dont plus de 129 pays sont Etats parties.