-
Participation du Maroc à la 2ème réunion sur la stratégie arabe de l’éducation aux médias
-
Adoption de la Déclaration de Praia
-
Omar Hilale co-préside à New York le Forum de l'ECOSOC sur la science, la technologie et l'innovation
-
Des diplomates étrangers s'informent de la dynamique de développement à Dakhla-Oued Eddahab
Plus d'un an après sa découverte au printemps 2009 et la psychose qui s'en est suivie, la fin de la pandémie a été confirmée par un groupe de quinze experts médicaux du Comité d'urgence de l'OMS. Suite aux dernières observations relevées dans plusieurs régions du monde et à l'analyse de nombreux rapports de pays actuellement confrontés à la maladie.
Une fin de course d'autant plus certaine qu'aucune extension du virus n'a été observée dans les régions de l'hémisphère Sud (notamment en Australie et en Nouvelle-Zélande) où sévit actuellement l'hiver austral.
Margaret Chan, la directrice générale de l'OMS, est formelle : " Le virus H1N1 a enregistré un net recul dans toutes les régions du monde. (Par conséquent), le monde n'est plus en phase six d'alerte pandémique ", a-t-elle annoncé, mardi, estimant que l'on pouvait " entrer maintenant dans la période post-pandémique ".
Egalement touché par la grippe A, mais à moindre échelle, le Maroc n'a plus enregistré de cas de grippe depuis cinq mois.
La grippe partie, faut-il pour autant s'en réjouir ?
La fin de l'alerte pandémique confirmée, reste désormais l'épineuse question des antiviraux et vaccins non utilisés dont le nombre reste excessivement élevé. Une question d'autant plus sensible qu'elle a dans un passé récent nourri bien de soupçons à l'égard de nombreux gouvernements, accusés de collision avec l'industrie pharmaceutique. Accusations auxquelles n'a pas d'ailleurs échappé l'organisation onusienne critiquée pour la gestion de cette pandémie. Au point qu'elle avait été contrainte de mettre sur pied un comité d'experts indépendants chargé d'évaluer sa gestion de la crise.
Le Maroc, qui se retrouve également confronté au surplus de vaccins, envisagerait de transformer ses doses en des vaccins anti grippe saisonnière, une fois l'accord de l'OMS acquis. Une option qui permettrait de résorber définitivement ses réserves et, donc, de limiter des pertes.
Bien que la pandémie soit arrivée en fin de parcours, la vigilance reste de mise. Et pour cause. Toujours actif, le virus est susceptible de muter vers une forme plus létale, a rappelé la directrice de l'OMS, précisant qu'il pouvait " continuer de circuler quelques années encore ".
Plus de peur que de mal. La grippe H1N1 aura au total fait 18.500 morts dans le monde, beaucoup moins que la grippe saisonnière, responsable du décès de 250.000 à 500.000 personnes chaque année.