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Plusieurs responsables onusiens ont pris part à cette rencontre, notamment la représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU sur le sort des enfants en temps de conflit armé, Virginia Gamba, la directrice exécutive de l’UNICEF, Henrietta Fore, et des représentants de la société civile, dont l’ONG «Save the Children». Ils ont tous appelé à la cessation immédiate du recrutement des enfants par les groupes armés et plaidé pour la responsabilisation de tous les acteurs étatiques et non-étatiques impliqués dans ces crimes contre les droits de l’enfant. Dans ce cadre, il a souligné que «les pays qui accueillent, arment, soutiennent et financent des groupes armés qui recrutent des enfants, portent la plus grande responsabilité juridique et pénale de cette violation flagrante des droits de l’enfant. De ce fait, ils doivent en être tenus pleinement responsables par la communauté internationale, au même titre que ces groupes armés».
A cet effet, l’ambassadeur a lancé un appel à la communauté internationale pour «prendre des mesures fermes et urgentes contre tous ceux qui continuent d’agir en violation flagrante du droit international et des instruments de protection de l’enfant, où qu’ils se trouvent». Il a appelé à «la coordination des efforts des Etats membres, des Organisations internationales et de la société civile, afin de créer une synergie d’actions concrètes et urgentes qui visent à protéger les enfants, empêcher leur recrutement par les groupes armés et fournir une assistance à ceux qui ont déjà été enrôlés par les groupes armés».
Omar Hilale a aussi mis en relief le grand attachement du Maroc à la protection des enfants, rappelant que le Royaume a été l'un des premiers pays à signer et ratifier le Protocole additionnel à la Convention relative aux droits de l'enfant, sur la participation des enfants aux conflits armés, et à endosser les Principes de Paris et ses engagements, les Principes de Vancouver et la Déclaration sur la sécurité dans les écoles.