-
Finales des Ligues européennes : Des rendez-vous palpitants, les Marocains omniprésents
-
La Botola arrive à son ultime acte
-
CAN U20: Soutien indéfectible de la diaspora marocaine aux Lionceaux de l’Atlas dans leur quête du titre
-
CAN U20/ Mohamed Ouahbi : La sélection marocaine vise désormais le titre
-
CAN U20 : Le Onze nationale décroche le sésame des quarts de finale
Dès la fin du match, c'est la ruée vers le mythique stade Hassan II pour célébrer un retour parmi l'élite attendu depuis l'automne 2016. Une immense joie exprimée non seulement à travers les artères et les réseaux sociaux, mais également dans les chaumières et les commerces de la médina.
Quatre ans après sa relégation en division inférieure, le MAS retrouve sa place naturelle parmi les «pro». Des retrouvailles précédées d'échecs malgré les centaines de millions dépensés en achats de joueurs, de primes, de concentrations et d'engagements d'entraîneurs qualifiés pour réussir la remontée. Quatre ans marqués parle combat de titans mené par l'ex-président Ahmed Mernissi pour résister aux attaques de ceux qui étaient opposés à sa politique à la tête du club.
Lors de la saison 2018/2019, le revenant Marwane Bennani échoue lui aussi malgré une promesse ferme de réussirlà où son prédécesseur s'est arrêté. Trois saisons de tensions et de déchirements qui ont empêché le MAS de redevenir ce grand qu'il fût en 2011/2012 lorsqu'il remporta ce triplé resté dans les annales, Coupe de la CAF, Super Coupe d'Afrique et Coupe du Trône avec le duo Taoussi/ Bennani. Il a fallu l'arrivée du jeune Ismail Jamai pour que leMAS voit enfin le bout du tunnel, malgré la qualité des adversaires comme le Chabab de Mohemmadia, Dchira, RAC, etc.
Après s'être séparé de Mounir Jaouani vite remplacé par Aziz Slimani, les dirigeants fassisfirent entrerle groupe dans une longue concentration.Une démarche ciblée qui permit à l'équipe de bien négocier les 4 derniers matches décisifs (3 victoires et 1 nul). Que pouvait-on espérer de mieux ? Du coup, le fils et ex-joueur du club,Aziz Slimani, est en droit de rentrer dansl'histoire du club comme l'entraîneur qui a su galvaniser le vestiaire pour réussir le difficile pari du retour en première division.
M. Bettache