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Ces débordements, ces agressions et ces affrontements qui sont devenus la hantise des populations se déroulent, au grand jour sans que la direction du Polisario n’intervienne ou n’agisse. Ce qui suppose, susurre l’homme de la rue dans les camps, la complicité de cette direction corrompue ou de certains de ses membres dont le silence a été payé par les bandes de trafiquants et de délinquants.
Mais la goutte qui a fait déborder le vase, indique le communiqué, ce sont ces nouvelles méthodes, jusque-là inconnues dans la société sahraouie et qui consistent en l’enlèvement et les viols dont le dernier a été le fait d’une bande de six malfaiteurs qui, après avoir enlevé une jeune femme du camp de Laâyoune, l’ont violée l’un après l’autre.
La famille de la jeune femme ayant réussi à appréhender quelques-uns des membres de cette bande, l’ont remis entre les mains de la prétendue sécurité qui les a libérés quelques jours plus tard, facilitant la fuite du chef de la bande à l’extérieur des camps. Ce qui a confirmé les dires selon lesquels des membres influents de la direction du Polisario seraient derrière la montée de ce climat d’insécurité qui a semé la terreur parmi les populations qui, pour jouir de la protection de la direction, doivent lui faire allégeance.