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Dans ce sens, l’instance exécutive des Nations unies souligne l’importance que les parties s’engagent à nouveau à faire avancer le processus politique sous les auspices du Secrétaire général de l’ONU, tout en affirmant qu’il est "indispensable que les parties fassent preuve de réalisme et d’un esprit de compromis pour aller de l’avant". Le Conseil appelle également à tenir compte "des efforts déployés depuis 2006 et des faits nouveaux survenus depuis, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable". La résolution appelle aussi à faire montre de volonté politique et à travailler dans une atmosphère propice au dialogue, assurant ainsi la mise en œuvre des résolutions du Conseil de sécurité depuis 2007, qui est l’année de la présentation par le Maroc de son initiative d’autonomie. Le Conseil de sécurité reconnaît, à cet égard, que "la concrétisation d’une solution politique à ce différend de longue date et le renforcement de la coopération entre les Etats membres de l’Union du Maghreb arabe contribueraient à la stabilité et à la sécurité, induisant à son tour à la création d’emplois, de croissance et d’opportunités pour l’ensemble des peuples de la région du Sahel”.
Le Conseil a également réitéré ses félicitations pour le rôle des commissions régionales du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH) à Laâyoune et Dakhla, et l’interaction du Maroc avec les mécanismes du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies. Il fait état, par ailleurs, de sa "vive préoccupation des souffrances persistantes" endurées par les populations des camps de Tindouf, en Algérie. Le Secrétaire général de l’ONU a, dans son dernier rapport au Conseil de sécurité sur le Sahara marocain, épinglé, une nouvelle fois, les dirigeants du "Polisario" pour les violations graves et systématiques des droits de l’Homme dans les camps de Tindouf.
Il a, ainsi, énuméré, les nombreux rapports reçus par le Haut-commissariat aux droits de l’Homme (HCDH), concernant le recours massif et à grande échelle, par le Polisario, aux "harcèlements, arrestations et mauvais traitements de blogueurs, de médecins et d'infirmières" dans les camps de Tindouf. Le rapport précise que ces violations graves se sont multipliées ces derniers mois contre tous ceux "engagés dans la documentation des cas de Covid-19 dans les camps de Tindouf". Cette nouvelle vague de répression exercée par le Polisario n’est qu’un exemple récent des violations massives et continues par ce groupe armé séparatiste, pour faire taire les voix des dissidents, blogueurs, journalistes, activistes et toute personne qui contredit le despotisme de ses dirigeants.
Par ailleurs, la résolution du Conseil de sécurité a réitéré la demande de l’instance exécutive de l’ONU quant à l’enregistrement et au recensement des populations des camps de Tindouf, en soulignant "qu’il convient de déployer des efforts à ce sujet". L’enregistrement est, en effet, une exigence humanitaire et statutaire et une responsabilité conventionnelle du pays hôte, l’Algérie, qui refuse cet enregistrement depuis plus de quatre décennies. Il est également une condition sine qua non pour protéger les droits des populations séquestrées dans les camps de Tindouf et mettre fin au détournement systématique et à grande échelle des aides humanitaires par les dirigeants du Polisario et les responsables locaux.