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Des communiqués des sections du Syndicat national de l’enseignement supérieur (SNEsup) commencent déjà à pointer du doigt la volonté du ministère de leur «retirer» l’une des compétences régies par la loi. Lesdits communiqués dénoncent qu’ils qualifient de «tentative par le ministère d’anéantir l’indépendance des Centres régionaux à accomplir les missions qui leur sont dévolues par les lois et décrets». Le même contenu et le même esprit : ne pas vider les Centres régionaux de leur vocation scientifique, au lieu de cette volonté de contrôle et de mainmise. Le ministère, selon trois communiqués rendus publics, serait en train de priver les Centres régionaux de l’une de leurs attributions régies par la loi. Si la section de Kénitra parle d’«échec de la politique du ministère à préserver la stabilité du système de formation au sein des Centres», celle de Sefrou évoque «une tentative de contourner les acquis réalisés». La section de Fès, quant à elle, pense que cette décision relève d’une «gageure aux conséquences non calculées et une précipitation dont l’instance de tutelle est la seule responsable». La loi 01.00 portant organisation de l’enseignement supérieur, notamment l’article 35 stipule que c’est le conseil d’établissement (instance élue) qui prépare les examens et contrôle les informations relatives aux cursus de formation dispensée. La messe est dite, estiment les sections du SNEsup au sein des Centres régionaux, ajoutant que les interprétations étriquées du département de Daoudi contournent non seulement la teneur du texte, mais aussi l’esprit d’une loi. «Si l’on centralise les questions pédagogiques, à quoi servent alors les conseils d’établissements et par ricochet, les professeurs-chercheurs ?», se demandent-ils.