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Interrogés, les membres de la délégation paraguayenne composée de la Secrétaire d’Etat aux indigènes et des représentants de la majorité et de l’opposition au Sénat ont déclaré que leurs premières impressions, c’est que les élections se passent dans le calme et de façon normale.
« Nous n’avons enregistré aucune anomalie », a déclaré José Ouastella, genéral à la retraite et sénateur, membre de la délégation.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, aux environs de 23h55, la ville qui était en ébullition s’est tout à coup calmée voire assoupie. Le vacarme des derniers jours s’est estompé, fin de campagne oblige. Entamée dans des “conditions normales”, la campagne électorale s’est toutefois intensifiée ce jeudi soir, dernier jour avant le scrutin. Elle a été marquée par une avalanche de supports médiatiques et autres NTIC qui ont été largement mis à profit par les partis politiques dans une opération de persuasion à l’adresse de l’électorat.
Pour la première fois dans l’histoire des campagnes électorales à Laâyoune, les communales du 12 juin ont inauguré une nouvelle méthode de propagande qui consiste en l’utilisation des moyens audiovisuels pour faire passer le message des candidats. Alors que plusieurs candidats ont choisi pour la diffusion de leur message de distribuer des dizaines de DVD et d’assurer des projections dans les différents bureaux de campagne disséminés dans tous les quartiers de la ville.
L’utilisation d’un nouveau moyen de communication a séduit beaucoup de gens, d’autant que c’est une innovation dans le domaine politique après des décennies de propagande classique.
Au niveau de la municipalité de Laâyoune, 614 candidats, représentant 29 listes, se disputent les 39 sièges du conseil municipal, dont quatre seront élus sur la base des listes additionnelles. Pour accueillir les 70.161 électeurs inscrits, 161 bureaux dont 47 principaux constituent les 25 centres de vote dans la ville. Chaque bureau compte un chef et 3 suppléants, en plus des représentants des différents candidats.
Déjà, le mercredi, en début de matinée, quelque 55.000 inscrits avaient retiré leurs cartes. Comme les autorités, les candidats espèrent que les abstentions seront sinon nulles du moins minimes par rapport aux élections législatives passées.