Ils n'ont sûrement pas à se plaindre, Benkirane et les siens, comme ils aimaient tant le faire dans le temps, la victimisation étant leur sport favori.
Le rapport de la HACA est là, chiffres à l'appui, pour leur rappeler qu'ils squattent, un peu trop, plateaux et micros, qu’ils soient publics ou privés. Il y est spécifiquement mentionné que le gouvernement et sa majorité ont même dépassé le double de la part consacrée à l'opposition, se plaçant ainsi en porte-à-faux avec l'article 6 de la décision du CSCA en la matière. Qu'est-ce qu'il en serait si l'on devait accéder aux exigences et caprices de l'actuel chef du gouvernement pour lui permettre de nous asphyxier plus qu'il ne le fait, par ses jérémiades récurrentes, ses boutades ratées et ses lamentables écarts de langage? Vous imaginez un peu l'ampleur de la catastrophe si ses passages au Parlement étaient plus fréquents. Il est par ailleurs sûr que les chiffres auraient été pires si l'on devait comptabiliser toues ces vidéos faisant le tour des sites et des réseaux sociaux où il parle de tout et de rien, ou quand il entre en transe pour danser comme un pied, ou encore quand il cherche à draguer toujours aussi maladroitement une présentatrice avant de se rétracter pour crier qu'il n'y a de plus belle femme, de meilleure femme que sa sienne d'épouse...
Et puis, la fameuse romance ministério-ministérielle, tout comme le lit non moins ministériel et toutes les jacasseries qui les ont accompagnées, cela a-t-il compté pour la HACA?