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Hamid Saadaoui, coordinateur général de TADA, a signalé dans son mot d'ouverture que la participation active de la femme à la gestion de la chose publique devrait favoriser le développement social. Il a ajouté que cette participation devrait être protégée par des lois démocratiques pour que la femme soit au centre de décision au même titre que l'homme. Pour sa part, Fatima Bakali de l'ADFM a précisé que cette rencontre vise principalement à créer des synergies et une dynamique régionale permettant d'ouvrir un grand débat sur la représentativité féminine au sein des conseils communaux. Elle a souligné par la suite que les femmes sont invitées à participer davantage aux élections pour obtenir plus de sièges et être donc au cœur de la gestion locale.
Les conseillères municipales présentes ont indiqué que lors des dernières communales, elles ont rencontré des difficultés notamment au niveau du financement des campagnes électorales. De plus, elles ont affirmé que la femme subit une véritable discrimination surtout en milieu rural. « La société ne reconnaît toujours pas notre droit à participer à la gestion des affaires publiques », souligne une conseillère de la région d'Azilal. « Nous avons trouvé des difficultés énormes pour véhiculer notre message et communiquer avec les citoyens lors de la campagne électorale », ajoute-t-elle.
Rappelons que les participantes ont recommandé l'institutionnalisation et l'élargissement de la représentativité féminine. Elles ont également revendiqué des formations solides en matière de droits, de gestion publique, d’approche genre… Par ailleurs, plusieurs associatifs et acteurs politiques ont salué cette initiative qui a repris le débat sur la représentativité féminine.