Malgré un nombre très bas de primo-dose administrée quotidiennement
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A la lumière de ses éléments, le risque d’un rebond de l’épidémie dans le pays, à l'image de ce qui se passe actuellement en Europe, reste un scénario envisageable. Dans ce cadre, les autorités marocaines ont durci les conditions d’accès des voyageurs étrangers au territoire nationale. Depuis quelques jours, en plus du pass sanitaire obligatoire et des tests PCR négatifs pour les personnes en provenance des pays de la liste B, dès l’arrivée sur le sol marocain, les passagers auront droit à un double contrôle, par caméras thermiques et thermomètres électroniques, ainsi que par tests antigéniques. Suffisant pour laisser le virus aux portes de nos frontières ? L’avenir nous le dira. En attendant, les autorités tentent de convaincre les plus réticents à adhérer à une campagne de vaccination vue du coin de l'œil par certains.
Cela dit, il semblerait que la tâche soit beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît. Les derniers bilans quotidiens en sont la preuve irréfutable. A titre d’exemple, mardi, seules 4.500 premières doses ont été administrées pour un total de 24.396.364 depuis le début de la campagne en décembre 2020. Pour le moment, la méfiance d’une partie de la population à l’égard de la campagne de vaccination n’a aucun impact négatif sur la situation épidémiologique du pays.
En effet, d’après le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, “la situation épidémiologique liée au coronavirus est en amélioration constante au Maroc pour la 10ème semaine consécutive, permettant au Royaume de passer au niveau le plus bas de transmission du virus”. En détail, le taux de contamination a enregistré la semaine dernière son niveau le plus bas depuis 16 semaines, atteignant 3,5%. De plus, il a été constaté une baisse des cas hebdomadaires(8 cas pour 100.000 habitants) et du nombre de décès. “En parallèle, le taux de reproduction (R0) de la Covid-19 a atteint 0,9, avec une baisse du nombre de cas critiques hebdomadaires à 1 cas pour 100.000 habitants”, a ajouté le ministre.
Autre bonne nouvelle, Khalid Aït Taleb a relevé qu’à la date du 24 octobre, “le nombre total des cas sévères ou graves pris en charge a été de 327 cas(dont 16 sous intubation) et que par conséquent, le taux d’occupation des lits de réanimation Covid-19 a baissé à 6,2% d’une capacité de 5.250 lits”. Une situation qui, à l'instant présent, est aux antipodes de celle dont souffre actuellement plusieurs pays européens, dont l’Autriche qui a imposé un confinement aux non-vaccinés. "On peut s'attendre à ce que les lits d'hôpitaux soient soumis à une pression élevée ou extrême dans 25 pays et à une pression élevée ou extrême dans les unités de soins intensifs dans 49 des 53 pays d'ici au 1er mars 2022. Les décès cumulés signalés devraient atteindre plus de 2,2 millions d'ici le printemps prochain, sur la base des tendances actuelles", a expliqué l'OMS dans un communiqué. Souhaitons que ces prévisions pessimistes ne traversent pas l’océan.