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Lors d'une table-ronde placée sous le thème "Quelle régionalisation avancée pour le nouveau Maroc ?", le président du Centre Chourouk pour la démocratie, l'information et les droits de l'Homme, Mohammed Oujar, a insisté sur l'importance de la participation de la société civile au processus de mise en oeuvre des dispositions constitutionnelles, considérant que le chantier de la régionalisation avancée engendrera une nouvelle configuration permettant de "passer de l'Etat du centre à l'Etat des régions".
Ce projet structurant doit servir de tremplin pour le renforcement de l'unité nationale et la promotion de la solidarité entre les différentes régions du Royaume, a-t-il dit.
De son côté, le secrétaire général du Parti authenticité et modernité (PAM), Mustapha Bakkoury, a appelé à faire en sorte que la régionalisation avancée soit "un point de transition vers un stade supérieur de développement socioéconomique".
Tous les intervenants sont appelés à apporter leur pierre à l'édifice, en gardant à l'esprit les objectifs stratégiques assignés à ce chantier d'envergure, à savoir la valorisation des potentialités des régions et de la grande diversité caractérisant la société marocaine dans le cadre de l'unité et de la solidarité nationales.
Le président du conseil de la région de Meknès-Tafilatlet, Saïd Chbaâtou, a, pour sa part, souligné que le succès du chantier de régionalisation avancée reste tributaire de la promulgation d'une batterie de lois organiques, notamment celles relatives à la régionalisation avancée et aux finances, en plus de la charte de la déconcentration.
Par ailleurs, Mohamed El Ansari, membre du comité exécutif du Parti de l'Istiqlal, a jugé nécessaire d'accélérer la mise en place du Fonds de solidarité interrégionale, estimant qu'il est temps, pour les partis politiques, de déléguer à des structures décentralisées la gestion de leurs affaires sur le plan régional.