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Selon les responsables de ce département, toutes les mesures susceptibles de garantir un bon démarrage de l'année scolaire ont été prises et que l'ensemble du personnel enseignant, les élèves, les parents d'élèves et tous les acteurs et partenaires sont appelés à se mobiliser pour réussir cette rentrée, la deuxième dans le cadre du Programme d'urgence de l'éducation nationale 2009- 2012.
La reprise du travail pour le personnel administratif, les fonctionnaires et les cadres des différents services financier, pédagogique et social est prévue pour le mercredi 1er septembre, alors que l'opération d'inscription des élèves dans les établissements scolaires se déroulera du 3 au 8 septembre. Une caravane de mobilisation sociale pour le soutien et l’encouragement de la scolarisation et la lutte contre l’abandon sera organisée pendant cette même période, a souligné le communiqué, en ajoutant que la célébration de la fête de l’école aura lieu le 15 septembre.
Les conseils de gestion de ces établissements se tiendront au cours de la troisième semaine du mois de septembre afin de pouvoir examiner leurs programmes d'action.
L’actuelle rentrée débutera après une année scolaire jugée, selon certains observateurs, comme mitigée malgré les efforts déployés par le ministère de tutelle pour réformer ce secteur et la mise en œuvre du Plan d’urgence de l’éducation. Ce dernier a induit l’élargissement de l'offre scolaire à travers la création de 168 établissements scolaires, dont 61 en milieu rural et le renforcement du personnel éducatif avec près de 3.000 enseignants et enseignantes.
L’année écoulée a également enregistré une certaine progression au niveau des résultats du baccalauréat avec un taux de réussite de 49% contre 42,54% l'année précédente ; un taux qui reste néanmoins très inférieur à celui enregistré dans la plupart des pays dont le niveau de développement est équivalent au nôtre.
Mais malgré les efforts consentis, les déficits sont encore bien réels. Ainsi et selon un rapport du Conseil supérieur de l'enseignement, le système éducatif marocain est plombé par un taux de déperdition important. Près de 400.000 élèves ont quitté, l’année dernière, les bancs des écoles sans qualifications, ni diplômes à même de leur ouvrir de quelconques perspectives de formation ou d’emploi. Quant à l'enseignement préscolaire, il est loin d'être généralisé et l'offre de qualité reste réservée à ceux qui peuvent se le permettre
Le rapport a aussi noté l’existence des carences pédagogiques et organisationnelles. Ainsi, la qualité des apprentissages fondamentaux (la lecture, le calcul, l'écriture, la langue) et les modes d'instruction, en termes de méthodes et d'outils didactiques, demeurent lacunaires pour ceux des élèves qui restent dans le système.