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Marquée par la participation d'un parterre d'experts et de chercheurs, cette rencontre, initiée par la Fondation Abou Bakr El Kadiri pour la pensée et la culture, a mis en avant l'Initiative Atlantique lancée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui vise à offrir un accès maritime aux Etats du Sahel, facilitant ainsi leur participation au commerce international et consolidant la coopération économique et sécuritaire dans la région.
A la faveur du positionnement stratégique du Maroc en tant que passerelle entre l'Afrique et l'Europe, la Vision Royale, selon les organisateurs, tend à raffermir davantage les relations historiques tissées avec les pays africains, tout en contribuant à redéfinir le paysage géostratégique de l'Afrique et à ouvrir de nouvelles perspectives de coopération et de développement durable entre les Etats du continent.
De même, cette Initiative reflète l'engagement résolu du Maroc en faveur du renforcement de la coopération Sud-Sud et souligne l'importance de l'intégration régionale comme vecteur de stabilité et de prospérité partagée.
Intervenant à cette occasion, le vice-président de la Chambre des conseillers, Lahcen Haddad, a mis en avant le rôle de la diplomatie parallèle, notamment la société civile, dans la défense de la marocanité du Sahara, notant que cette thématique s'inscrit dans le cadre de la mise en avant de la coopération Sud-Sud prônée par le Royaume pour promouvoir l'intégration avec les pays riverains de l'Atlantique.
Il a, dans ce sens, appelé à relever les défis, à déconstruire certains concepts "biaisés" concernant le Sahara marocain et à remodeler la relation Etat-région, et ce dans le cadre de la régionalisation avancée.
M. Haddad a également préconisé la conception de modes innovants pour la défense de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de son intégrité territoriale.
Rappelant la genèse du mouvement séparatiste du "polisario", le directeur de l’Institut Royal pour la recherche sur l’histoire du Maroc, Rahhal Boubrik, a, quant à lui, mis l'accent sur le rôle des puissances coloniales dans la formulation de concepts pour servir leurs agendas attentatoires, à l’époque, à la souveraineté marocaine, estimant qu’ils constituent "de pures inventions coloniales".
"Les puissances coloniales ont également tracé des frontières fictives", a-t-il rappelé, notant qu'elles avaient pour objectif d'isoler socialement et culturellement les populations du Sahara marocain.
Pour sa part, le président de la Fondation Abou Bakr El Kadiri pour la pensée et la culture, Khaled El Kadiri, a affirmé que cette rencontre tend à mettre en évidence le rôle des faits et des preuves pour battre en brèches les thèses hostiles à la marocanité du Sahara, soulignant la nécessité de se pencher sur les archives étrangères, qui reconnaissent, preuves à l’appui, la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de son Sahara.
Et de noter que ces archives contiennent des documents et des cartes, qui contribueront au renforcement de la reconnaissance internationale de la marocanité du Sahara.
L'objectif de cette rencontre est de mettre aussi en évidence la pertinence et la prééminence du plan marocain d'autonomie, a-t-il dit, appelant à ériger les provinces de Sud en une véritable plateforme d'intégration régionale incluant les espaces africain et atlantique.
De son côté, le politologue Mustapha Shimi a souligné l’approche de fermeté adoptée par le Maroc en matière de diplomatie, ce qui a abouti à des résultats tangibles, précisant que cette politique a permis au Royaume de préserver ses intérêts stratégiques malgré les contentieux juridiques avec l’Union européenne.
Il a, par ailleurs, abordé la nouvelle orientation géopolitique du Maroc avec la proposition de la terminologie "Sahara Atlantique", cette dernière visant à refléter la position géostratégique du Royaume comme carrefour entre l’Afrique et l’Europe et hub incontournable pour le développement des relations économiques et commerciales transcontinentales.