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La météo permettrait de prévenir des épidémies de choléra, et ce bien en amont d’une éventuelle contamination. Une forte augmentation des précipitations et des températures s’avérerait être un indicateur pertinent.
Une étude récemment publiée indique qu’une augmentation significative des précipitations et des températures permettrait d’alerter bien en avance d’un éventuel risque d’épidémie de choléra. Ce constat a été fait suite à l’analyse de cas de figures similaires, proches des conditions climatiques évoquées.
Ainsi, des chercheurs de l’International Vaccine Institute (IVI) en Corée du Sud ont constaté que dans la région de Zanzibar, en Tanzanie, le choléra se développait de manière plus significative dès lors que la température augmentait. Après études, ils se sont aperçus qu’avec un seul degré de différence par rapport à la température habituelle, cette situation climatique pouvait engendrer de profonds troubles : comme doubler l’épidémie dans les quatre mois. Par ailleurs, s’il venait à y avoir des précipitations atteignant 200 millimètres, cela contribuerait à la diffusion du choléra. Une progression moins importante qu’en cas de forte température, mais une augmentation non négligeable.
A ce sujet, l’une des chercheuses principales de l’étude a souligné auprès de l’AFP : “Notre recherche est une validation de la notion selon laquelle l’accroissement des précipitations ou des températures est souvent un précurseur des épidémies de choléra dans des zones vulnérables”. Aussi, “nous sommes très près de développer un système de prévision fiable qui surveillerait l’évolution des températures et des précipitations. Cela permettrait de mettre en place des mesures préventives comme la mobilisation d’équipes sanitaires ou le lancement de campagnes de vaccination d’urgence avant que l’épidémie n’éclate”, conclut-elle.
Des indicateurs météorologiques utiles surtout lorsqu’on sait que les climatologues prévoient un climat plus chaud avec davantage de pluies d’ici à une dixaine d’années. Pour le Dr Peter Hotez, président de l’American Society of Tropical Medicine and Hygiene, ces découvertes “sont un exemple d’une approche innovante qui, si elle est utilisée en conjonction avec d’autres mesures préventives, pourrait réduire de plusieurs milliers le nombre de décès”.
Une étude récemment publiée indique qu’une augmentation significative des précipitations et des températures permettrait d’alerter bien en avance d’un éventuel risque d’épidémie de choléra. Ce constat a été fait suite à l’analyse de cas de figures similaires, proches des conditions climatiques évoquées.
Ainsi, des chercheurs de l’International Vaccine Institute (IVI) en Corée du Sud ont constaté que dans la région de Zanzibar, en Tanzanie, le choléra se développait de manière plus significative dès lors que la température augmentait. Après études, ils se sont aperçus qu’avec un seul degré de différence par rapport à la température habituelle, cette situation climatique pouvait engendrer de profonds troubles : comme doubler l’épidémie dans les quatre mois. Par ailleurs, s’il venait à y avoir des précipitations atteignant 200 millimètres, cela contribuerait à la diffusion du choléra. Une progression moins importante qu’en cas de forte température, mais une augmentation non négligeable.
A ce sujet, l’une des chercheuses principales de l’étude a souligné auprès de l’AFP : “Notre recherche est une validation de la notion selon laquelle l’accroissement des précipitations ou des températures est souvent un précurseur des épidémies de choléra dans des zones vulnérables”. Aussi, “nous sommes très près de développer un système de prévision fiable qui surveillerait l’évolution des températures et des précipitations. Cela permettrait de mettre en place des mesures préventives comme la mobilisation d’équipes sanitaires ou le lancement de campagnes de vaccination d’urgence avant que l’épidémie n’éclate”, conclut-elle.
Des indicateurs météorologiques utiles surtout lorsqu’on sait que les climatologues prévoient un climat plus chaud avec davantage de pluies d’ici à une dixaine d’années. Pour le Dr Peter Hotez, président de l’American Society of Tropical Medicine and Hygiene, ces découvertes “sont un exemple d’une approche innovante qui, si elle est utilisée en conjonction avec d’autres mesures préventives, pourrait réduire de plusieurs milliers le nombre de décès”.