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Sous le thème «Les eaux frontalières, source de paix entre les peuples », ces journées ont mis en exergue l’enjeu du partage des ressources hydriques, avec à la clé, le souci d’en faire une opportunité de développement durable en matière d’eau et d’électricité.
Cependant, le débat ne s’est pas limité à cette thématique, mais il a permis de revenir sur les différentes facettes de la problématique de l’eau au Maroc et plus particulièrement sur la situation de stress hydrique qui ne cesse de s’aggraver d’année en année.
Des chiffres significatifs pour illustrer cette situation: la quantité d’eau par habitant qui a été de 830 m3 dans les années 90 va pratiquement diminuer de moitié pour atteindre les 460m3/habitant en 2010, et se situer à 410m3/habitant en 2011.
Afin de redresser la situation, ou plutôt d’éviter sa dégradation, un seul mot d’ordre : l’économie d’eau et la lutte contre le gaspillage.
C’est un message qui a été distillé en substance tout au long de cette dernière semaine, au Maroc, mais également dans le monde, à l’occasion notamment de la tenue du Forum mondial de l’eau dont les travaux ont prix fin hier à Istanbul. Lesquels travaux ont été marqués par l’adoption d’une déclaration finale qui a mis l’accent sur la nécessité d’améliorer l’accès à l’eau et à l’assainissement à travers le monde.
Selon l’AFP, la notion de “droit à l’accès à l’eau”, réclamée avec force par nombre d’ONG et plusieurs pays, ne figure cependant pas dans ce texte. Elle a été remplacée par la notion de « besoin humain fondamental ». Le texte énumère également un certain nombre d’engagements dont la nécessité de faire des économies d’eau, en particulier dans le domaine agricole, de lutter contre la pollution, des cours d’eau comme des nappes phréatiques.