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Sous le titre "Le roi du Maroc soumet à référendum une large réforme de la Constitution", le journal écrit que le Souverain s'est présenté en "roi citoyen" dans ce discours, proposant "un nouveau contrat entre le peuple et la monarchie".
Le quotidien, qui consacre aussi une page entière à l'événement, a passé en revue les grandes lignes de la future loi fondamentale du Royaume qui consolide les piliers d'une "monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale".
Il relève que "la principale innovation réside dans la désignation d'un premier ministre issu du parti +arrivé en première position+ aux élections législatives, et non plus nommé par le souverain comme il l'entendait".
"Le futur chef du gouvernement pourra nommer les principaux responsables de l'administration, à l'exclusion des militaires, et sera +consulté+ avant toute dissolution du Parlement", ajoute-il.
Le journal fait état également des mesures annoncées concernant l'inscription dans la Constitution des principes des droits de l'Homme, tels la présomption d'innocence, la lutte contre les discriminations, la liberté d'opinion, le droit à l'accès à l'information, ainsi que la garantie de l'indépendance de la justice.
"Le berbère deviendra officiellement la deuxième langue officielle du royaume, +une initiative pionnière+, a souligné le roi, qui vient après la création d'une chaîne de télévision Amazighe", poursuit le quotidien.
"Dans son préambule, la future Constitution donne la primauté à la culture arabe mais elle évoque aussi les +racines juives et andalouses+ de cette culture", ajoute-il.
Tout en mettant en exergue la "satisfaction de l'ensemble des partis politiques", le journal indique que les réformes annoncées sont diversement appréciées par le Mouvement du 20 février qui fait part de sa "déception".