La langue française au lycée marocain : Réalités désastreuses et perspectives d’avenir


Par Younes Zaiker *
Mardi 13 Mars 2018

Au Maroc, malgré les réformes entreprises par les pouvoirs éducatifs pour la promotion des langues, leurs situations d’enseignement/apprentissage dénotent une carence qui semble perdurer et les résultats attendus de leur apprentissage sont insatisfaisants voire catastrophiques dans quelques cas. Si l’on croit au discours ambiant des acteurs éducatifs, des instances officielles et des spécialistes de l’éducation et de la formation, nous pourrons dire que les langues paraissent en état de crise générale. Laquelle crise touche tous les cycles d’enseignement : du primaire jusqu’à la faculté en passant par les autres cycles, à savoir le collège et le lycée, les élèves et les étudiants marocains souffrent «d’une faible maîtrise des langues (…). Que ce soit la langue arabe, ou les langues étrangères, leur niveau linguistique reste globalement faible tant au niveau de l’écrit que de l’expression oralei», note la Commission spéciale Education-Formation (1999-2004).
Malheureusement, cette situation catastrophique des langues persiste encore. En effet, le Rapport de l’Instance nationale d’évaluation (2000-2013) reconnaît  «la faible maitrise des langues» et «le déficit linguistique» dont souffrent les élèves marocains.
De ce fait, nous nous interrogeons comment après une série de réformes, la problématique linguistique du système éducatif national est encore inquiétante et pas encore tranchée. Comment l’élève marocain n’a pas encore dépassé le seuil d’apprendre les langues à celui d’apprendre par ces langues, qui reste, il faut le rappeler, l’objectif essentiel derrière l’acquisition de toute langue car celle-ci est un moyen et non seulement une fin en soi ? En effet, ce qui compte dans l’apprentissage de la langue, c’est sa fonctionnalité et son utilité. Lesquelles font d’elle un vecteur pour l’acquisition d’autres savoirs plutôt qu’une langue objet apprise exclusivement dans un souci de prestige linguistique. En rapport de ces constats, nous nous permettons de dire que la crise qui asphyxie l’école marocaine est une crise purement linguistique du fait que la relation entre les langues et la réussite des systèmes éducatifs est une relation de cause à effet. Ainsi, la déchéance des langues empêche l’accès aux savoirs. Et le Rapport analytique relatif au Programme national d’évaluation publié en 2016 de préciser : «Ce très faible niveau des acquis linguistiques entrave la compréhension et l’accès à la connaissance».
La situation devient plus dramatique quand il s’agit de la langue française considérée comme la première langue vivante dans le système éducatif marocain, langue sur laquelle les enjeux sont massivement mis. En effet, dans tous les cycles et toutes les branches confondues, les apprenants vivent un marasme linguistique. Loin, donc, des principes de «la qualité», de «l’efficience», et de «l’excellence» apportés par les textes officiels en vigueur, nous assistons à «une agonie de la langue française»ii de sorte que l’action pédagogique en classe perd son vrai sens et devient, parfois, un exercice obligeant les élèves et les enseignants au devoir de rendre la copie.
Au lycée, depuis 2002, l’enseignement/apprentissage du français a connu un véritable renouveau épistémologique. La littérature française et francophone est devenue un support pour acquérir la langue française. Ainsi, pour se soumettre aux principes de la «mondialisation» de la formation postulant «l’ouverture culturelle» et «l’efficacité», les autorités éducatives ont imposé une nouvelle philosophie : l’enseignement du français via les œuvres littéraires. Lequel enseignement serait encadré par la  pédagogie des compétences et celle du projet. Après, donc, des années d’application de ce renouveau didactico-pédagogique, les lycéens vivent encore un véritable drame linguistique.
Lors des mises en situations professionnelles, nous avons constaté que les lycéens marocains ne s’intéressent pas aux cours du français. A l’exception des apprenants de la première année du baccalauréat, contraints de passer un examen de fin d’année, les apprenants des autres niveaux sont vraiment désintéressés. Fautes de compréhension  et de manque d’assimilation, ils jugent ces cours inutiles et prennent une position radicalement négative vis-à-vis de la langue française. Généralement démotivés et désintéressés, ces élèves accumulent plusieurs fautes et en conséquence ils éprouvent la plus grande peine à s’exprimer correctement en français. Dans leurs expressions orales et écrites, les fautes d’orthographe, de grammaire, de conjugaison, de syntaxe sont, entre autres, massivement fréquentes. Certains parmi eux ne savent ni lire ni écrire, ni même transcrire. Au niveau de la lecture, très rares sont les élèves qui lisent couramment alors que la majorité écrasante déchiffre au lieu de lire convenablement. Au niveau de l’écriture, nous remarquons un enlaidissement des lettres par des traces hésitantes. Certains d’eux dessinent aléatoirement les lettres au lieu de les transcrire en respectant les dimensions graphiques et les règles générales de l’écriture. Bref, «les acquis des élèves sont dans l’ensemble faibles en lecture et en écriture. Or écrire et lire constituent l’initiation de base à l’éducation et au code éducatif», conclut le rapport analytique publié par le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique.
«Ce vandalise menaçant l’esthétique de la langue française»iii s’aggrave alors qu’il s’agissait des compétences de l’écrit. En effet, la majorité des élèves ne construisent pas des phrases simples alors que les autres n’écrivent que des mots séparés et des embryons de phrases parfois sans verbe ou sans sujet. Les signes de ponctuation tonifiant les phrases et les énoncés sont catégoriquement absents. De la technique d’expression écrite, les élèves ne retiennent même pas la division schématique à savoir introduction, développement et conclusion. Et le rapport analytique d’évaluation d’accentuer : «Le domaine de contenu «production écrite» enregistre le score le plus bas».
A l’oral, leurs compétences en communication sont aussi très faibles. La plupart des élèves ont des difficultés à s’exprimer à travers des actes de parole  tels que «présenter/se présenter». Ainsi, l’objectif visé par l’apprentissage du français langue étrangère (FLE), est généralement raté chez la majorité des élèves. Ces derniers connaissent de grandes lacunes à s’exprimer dans des situations de la vie courante : premier objectif visé par l’apprentissage des langues étrangères. Chose qui nous permet de dire que l’esprit sous-jacent la réforme du français n’a pas pris en considération la nature du français comme langue étrangère enseignée dans une vision communicationnelle et d’ouverture sur les savoirs scientifiques. Ici, la généralisation des œuvres intégrales pour toutes les branches s’avère un choix peu judicieux. En effet, l’apprentissage du français à travers ces œuvres intégrales ne permet pas de l’enseigner convenablement dans cette optique communicationnelle surtout pour les élèves appartenant aux branches scientifiques et techniques. Quelle est, alors, l’utilité des figures de style pour un lycéen scientifique dont l’ambition est de continuer ses études universitaires en physique ou en ingénierie, champs disciplinaires reposant essentiellement sur l’argumentation et la démonstration logique? Dans un autre sens, pouvons-nous demander à quelqu’un le chemin menant à la gare en employant les figures de styles telles que la métaphore ou encore l’oxymore ? Ici, la décision d’enseigner le français dans un objectif fonctionnel, c’est-à-dire de communication et d’ouverture sur les savoirs, à travers les œuvres intégrales, s’avère renfermer en elle-même une contradiction d’ordre didactique et épistémologique.
Dans ce contexte, les contenus pédagogiques posent encore problème dans l’apprentissage du français. Ainsi, avec des corpus trop ambitieux et trop chargés, avec notamment l’introduction des œuvres intégrales, la réussite scolaire en français est hypothétique. Ce problème s’aggrave davantage étant donné l’incohérence entre ces contenus, les objectifs et le temps imparti à l’apprentissage. Ici, nous notons malheureusement qu’il y un décalage entre le volume horaire consacré à la langue française et le corpus proposé. Le nombre d’heures imparti reste généralement pauvre en comparaison avec la norme nécessaire pour apprendre une langue. L’incohérence et le décalage remarqués attestent que la réforme est hâtivement élaborée. C’est ce que confirme d’ailleurs Le rapport analytique relatif à la mise en œuvre de la Charte nationale : «les impératifs de l’urgence pour élaborer les curricula pour mettre en œuvre la réforme ont fait que les concepteurs des programmes scolaires n’avaient pas suffisamment de temps pour tirer profit de ces études et capitaliser les travaux de base. (…) le Livre blanc a été élaboré en à peine six mois, ce qui a nécessairement eu un effet  limitant la qualité du produit final, notamment l’architecture globale des programmes, la définition des savoirs fondamentaux et la structuration des apprentissages».
Cette crise linguistique que vit le français est plurielle. Elle est loin d’être expliquée par un seul facteur et en conséquence d’être résolue par une seule solution. En effet, les aspects de cette problématique sont multiples. Ils  sont, entre autres, politiques,  socioculturels,  pédagogiques et didactiques. Il ressort de cette réalité, que toute réforme qui ne prendra pas en considération ses dimensions subira un échec fatal.
Du point de vue politique, force est de noter que le système éducatif marocain ne répond pas, d’une manière égalitaire, aux besoins des élèves. De ce fait, il est, politiquement, nécessaire d’élaborer une politique éducative qui respecte le principe d’égalité des chances et par conséquent offrant aux élèves marocains les mêmes opportunités que leurs semblables issus de la mouvance bourgeoise. Dans ce sens, l’organisation d’un forum national pour la réforme de l’enseignement s’avère plus que jamais nécessaire. Ce forum fournira l’occasion à toutes les sensibilités politiques, à toutes les couleurs syndicales et à tous les concernés de présenter leurs conceptions pour enfin arriver à une nouvelle charte capable de prendre en charge les besoins éducatifs réels de tous les élèves marocains, et-ce sur les fondements de ce qu’on appelle la démocratisation de l’enseignement.  
La dimension sociolinguistique est à revoir aussi. En effet, le panorama linguistique marocain est tiraillé entre trois langues de trois alphabets différents dont les modes de pensée sont parfois entièrement contradictoires. Cette spécificité rend difficile l’apprentissage des langues. L’apprenant, souffrant d’instabilité de repérage vu son jeune âge, rencontre dès le début de sa scolarisation un obstacle linguistique qui lui fait perdre pied au départ, car l’arabe classique, langue officielle et langue de l’enseignement qu’il doit apprendre à l’école n’est pas identique à l’arabe dialectal qu’il connaît depuis sa naissance. Du point de vue psychologique, l’enfant se trouve désorienté : l’arabe «de l’école» lui donne quelques mots qui se recoupent avec le dialecte, mais, dans plusieurs cas, cet élève rencontre de nouveaux mots qu’il faut s’approprier pour la première fois. Perplexe, déjà, ce même élève est appelé, une année plu tard, à apprendre le français, langue qui est, sur le plan scriptural et structurel, entièrement différente et même opposée à la langue arabe. La situation est plus dramatique quand il s’agit d’un élève berbérophone voulant apprendre l’arabe et le français, langues qu’il n’a jamais pratiquées ni entendues. Ce problème est dû à la difficulté de promulguer une politique linguistique capable d’instaurer ce que le penseur marocain Abdelkébir Khatibi appelait la «paix linguistique» ou «la justice linguistique» à laquelle appelle Le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique : «L’incohérence linguistique, qui caractérise ainsi le système de l’éducation et de la formation, exige, dès lors, de repenser la politique linguistique dans notre pays dans une perspective d’équilibre durable entre le principe de justice linguistique et l’impératif de la maîtrise des langues étrangèresiv ». En apprenant le français dans ces conditions, les élèves arrivent aux lycées, désarmés et donc incapables de réussir leurs apprentissages en cette langue.    
Le déclin du français observé chez les apprenants du lycée tient aussi à leurs spécificités socioculturelles. En effet, les élèves marocains ne forment pas une population homogène. Leurs conditions socioculturelles ainsi que leurs cursus scolaires sont hétérogènes. Cette diversité d’horizons socioculturels fait des élèves marocains un public inégalement préparé pour apprendre le français. Dans ce sens, il faut signaler l’existence d’au moins trois catégories d’élèves issus de trois catégories sociales distinctes : des élèves qui n’apprennent le français qu’à l’école, ils froment d’ailleurs la majorité, en dehors de la classe, ces apprenants parlent le dialecte et n’ont personne pour les aider à la maison, des élèves qui le font en se faisant aider par leurs parents à la maison, des élèves, ayant des parents intellectuels bilingues et francisés, grandissent avec le français et l’apprennent telle une langue presque maternelle car le bilinguisme dans leurs familles est de rigueur. Il est donc normal que leurs apprentissages deviennent boiteux voire inéquitables.
De surcroît, la formation initiale et continue des enseignants pose un vrai problème. Elle reste, en général, insuffisante et demeure en conséquence sans incidence réelle sur l’amélioration de leurs compétences et sur leur qualification professionnelle. Cette insuffisance de formation est due à plusieurs facteurs. En effet, la définition des besoins réels en formation et en qualification fait défaut car elle n’est pas basée sur des critères et des méthodes assez rigoureuses. D’où le désintérêt et la démotivation des professeurs qui trouvent ces formations sans retombées sur leurs parcours professionnels. Dans ce sens, il faut signaler que la politique de formation adoptée par le ministère de tutelle n’a pas pris au sérieux les recommandations de la Charte qui préconisait de prendre la formation en compte lors des promotions et des mouvements personnels des enseignants. De plus, l’absence de «planification stratégique», et de «coordination» entre les parties prenantes ainsi que le manque de «supervision et de régulation de formation» font des sessions de formation organisées des rendez-vous seulement pour la consommation des crédits. Lesquelles formations manquent, globalement, «d’évaluation et du suivi» susceptibles de leur garantir l’impact positif sur le rendement et sur les pratiques cognitives et didactiques des enseignants.
 Dans ce sens, le marasme linguistique que vit le lycéen marocain en langue française est aussi dû au retard  pédagogique et didactique enregistré chez un bon nombre d’enseignants du français. En effet, les pratiques de classes ont montré que les enseignants du français, y compris bien entendu ceux des langues, n’ont pas reçu une formation convenable et adéquate en la matière. Selon le rapport de la COSEF, «l’inadéquation de la formation reçue par les futurs enseignants avec les nouvelles démarches pédagogiques ainsi que l’insuffisance des outils didactiques qui peuvent renouveler l’action enseignement/apprentissagev» sont, entre autres, les causes de cette catastrophe linguistique. Ce manque pédagogique pérennise des anciennes méthodes d’apprentissage qui favorisent à leur tour, malheureusement, un enseignement mécanique et un apprentissage systématisant des acquis. Malheureusement, le caractère archaïque des méthodes persiste même avec l’adoption de la pédagogie par compétence qui nous a fait passer du paradigme de l’enseignement à celui de l’apprentissage. Ainsi, malgré son apport pédagogique positif, cette approche, suite à une segmentation trop rigoureuse des compétences, est réduite à une sorte de mécanisation et d’automatisation. Dans ce même ordre d’idées, Soumaya Larmassi disait : «Faire des compétences l’enjeu majeur de l’apprentissage, les définir, les sérier en  référence à des familles de tâches-problèmes  écrites ou orales autorise une autre forme de standardisation».
Le problème de la formation s’aggrave avec le recrutement récent des professeurs insuffisamment outillés pour exercer en classe. Or, la formation initiale est une condition nécessaire pour accéder au métier d’enseigner. Dans ce sens, il est nécessaire de prévoir un plan de formation initiale et continue capable d’outiller les enseignants des dernières techniques et des dernières méthodes pédagogiques pour exercer convenablement leur métier. La refonte aussi de la formation initiale des anciens professeurs s’avère plus que jamais nécessaire. Ces derniers doivent bénéficier de sessions de formation pour renouveler leurs pratiques. En considération des avantages et des effets induis à l’intégration des technologies de l’information et de la communication, il est aussi nécessaire de former les professeurs dans le sens de la maîtrise de ces technologies dont l’impact positif sur les apprentissages est clair. La «Stratégie Maroc numérique» doit trouver dès maintenant son chemin vers l’application opérationnelle. Il faut, donc, rapidement appliquer les recommandations ambitieuses de la Vision stratégique qui appelle les responsables à :
 «Renforcer les capacités linguistiques et professionnelles des enseignants et des acteurs pédagogiques, par la rénovation de la formation initiale et continue, notamment en ce qui a trait aux approches et aux méthodes pédagogiques nouvelles dans le domaine de l’enseignement des langues et de l’usage des technologies appliquées aux langues».
Et à «Doter les établissements éducatifs de médiathèques offrant des fonds documentaires sur supports papier et numériques, pour consolider la maîtrise de la lecture, de l’écriture et de l’expression (...) pour atteindre une bonne maîtrise des langues».
En conclusion, il est nécessaire de rappeler aux responsables marocains que l’enseignement est le socle du progrès des pays. Sa réforme ne doit pas perdre de vue cette réalité car un bon système éducatif est inéluctablement le catalyseur du développement. Toute réforme instaurant un enseignement démocratique et moderne, toute réforme reposant sur une politique linguistique stable et équitable serait, donc, la bienvenue. Sans la résolution de la question fâcheuse des langues, nous continuons de vivre une sorte d’«aparthied social» susceptible de nous faire perdre les bienfaits de la diversité linguistique qui caractérise le panorama linguistique marocain.
C’est dans cette optique, que la promotion des langues doit être faite. Elle doit être repensée de manière à valoriser la pluralité des langues sans instrumentalisation politique ni idéologique non plus. Dans ce sens, la promotion de la langue française ne doit pas être une manière d’entretenir une certaine ségrégation entre les élites comme c’est le cas aujourd’hui. Son enseignement/apprentissage efficace doit être offert sur le pied d’égalité pour tous les élèves marocains et doit être fait dans les conditions convenables que requiert l’acquisition d’une langue quelconque. Vu, donc, la situation catastrophique du français, les enjeux visés de son enseignement, tels que la communication, l’ouverture sur les savoirs ainsi que l’éducation aux valeurs universelles, restent hypothétiques.

 * Enseignant-Doctorant à la Faculté des lettres et des sciences humaines Dhar El Mahraz-Fès (Laboratoire de recherche en littérature, communication et didactique).


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1.Posté par Outman DGUIGUI le 02/04/2021 13:16
Salut monsieur, je suis un étudiant à la 3ème année, études françaises à la faculté ibn tofail kenitra, et je veux faire mon PFE sur la faiblesses des acquisitions en langue française chez les lycéens, mais je ne trouve aucun statistique sur les résultats de l'examen régional pour montrer cette faiblesse. Est ce que vous pouvez m'aider ?

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