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Ce dernier a rendu public un communiqué dans lequel il dénonce la gestion de l’ambassadeur et « lui reproche et à ses serviles collaborateurs pour des raisons de règlement de compte, de transgresser la politique de soutien aux Marocains de l’extérieur, affichée par la très haute autorité de l'Etat marocain et d’asphyxier le conseil par l’exclusion du service public ».
L’ambassadeur du Maroc dont la mission consiste à veiller aux intérêts de ses compatriotes, indique le communiqué, vient de leur faire délivrer un commandement de payer pour les loyers et une assignation en référé qui demande l’expulsion du Conseil national des Marocains au Sénégal, au motif que le commandement de payer est demeuré infructueux.
L’origine du différend : une villa à Dakar à usage d’habitation appartenant à l’Ambassade, louée par le Conseil des Marocains du Sénégal et dont la gestion est confiée à l’Agence indépendance immobilière. Le Conseil n’a pas payé à ladite agence ses loyers s’étalant sur la période allant de janvier 2010 à mars 2011, soit un montant global de presque 50. 000 DH.
Dans son communiqué, le Conseil national a tenu à préciser que « sur le plan légal, l’Ambassade ne doit en aucun cas être propriétaire d’un local non inscrit au Sommier de l’Etat et bénéficier des loyers. Nous rappelons que ce local appartient à la communauté et de surcroît, nous l’utilisons pour des projets générateurs de revenus, financés par le ministère chargé de la Communauté marocaine à l’étranger en faveur des Marocains dans le besoin ».
Pour sa part, l’ambassadeur, selon la presse sénégalaise qui a rapporté cette histoire, nie avoir traîné devant la justice ses compatriotes et souligne que c’est une affaire entre l’Agence indépendance immobilière et le Conseil national des Marocains au Sénégal qui refuse d’honorer son contrat. Et de poursuivre, saisi pour s’acquitter du loyer, Mohamed Farsi qui gère le Conseil répond ne pas pouvoir le faire. Alors, l’ambassadeur lui demande. d’écrire, car l’administration ne reconnaît que les écrits. Ce que Mohamed Farsi n’a pas fait, indique la presse sénégalaise.
Il a tenu à préciser également que lorsqu’il est arrivé au Sénégal, il a repris la gestion de cette villa des mains de cette association, car elle ne payait pas le loyer et l’a confiée à une agence. Il dit ne pas comprendre que cette association gère cette villa au détriment d’autres associations. Il a souligné que la transparence doit primer, avant de conclure que l’argent du loyer doit bénéficier aux nécessiteux de la communauté marocaine.