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Ont pris part notamment à cette cérémonie, aux côtés du Premier secrétaire du Parti, Driss Lachgar, Abdelouahed Radi président du IXème Congrès et des leaders de l’USFP, tels Mohamed Elyazghi, Fathallah Oualalou, Habib El Malki, Mohamed Lahbabi, des responsables de la FDT comme Abderrahman Azouzi, Larbi Habchi, Abdeslam Khaïrat, Abdelhamid Fatihi, des militants locaux, régionaux et provinciaux tel Tarik Kabbaj ainsi que des parlementaires des deux Chambres.
Si Abderrahim Bouabid incarnait pour les générations qui l’ont connu, non seulement un homme de courage et de tolérance, un homme des épreuves difficiles, mais aussi un démocrate exemplaire et un visionnaire incontestable.
Alors que certains préconisaient le changement par le haut, il estimait, lui, que l’avenir du pays est l’œuvre de tout un chacun. Dans le feu de l’action pour le parachèvement de l’intégrité territoriale du Royaume, il continua à mettre l’accent sur la nécessité de la démocratisation des instances de l’Etat. Il n’hésita ni à proclamer haut et fort la marocanité du Sahara, ni à la défendre aux côtés de ses amis, dont beaucoup étaient derrière les barreaux et purgeaient injustement des peines de prison.
Parallèlement, il enclenche le processus démocratique et participe aux élections, tout en sachant que les adversaires de la démocratie allaient tout faire pour falsifier la volonté du peuple et réduire son impact. La démocratie, rappelle-t-il souvent, s’apprend et s’exerce sur la voie de la démocratie. Il savait trouver la solution adéquate et juste aux questions auxquelles il devait répondre pour surmonter les moments de crise.
En 1981, alors que les locaux du parti étaient sous scellés et que des centaines de militants étaient derrière les barreaux, il n‘hésita pas à attirer l’attention des autorités sur les dangers que pourrait susciter l’acceptation d’un référendum au Sahara. Le temps lui a donné raison.
Homme de conviction, de courage et de responsabilité, Feu Abderrahim Bouabid a marqué l’Histoire du Maroc «grâce à un parcours d’une qualité extrêmement rare chez les hommes politiques et les hommes d’Etat», disait l’un de ses amis. Ceux qui l’ont approché savaient qu’il avait un sens aigu de la justice sociale et qu’il était animé d’un optimisme profond et mesuré.