Un panel d’intervenants de poids à la journée d’étude organisée par le Groupe socialiste à la Chambre des représentants
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Driss Lachguar: Le Maroc est en toute légitimité fier de sa démocratie naissante et de ses projets de développement dans les provinces du sud du pays
Le Groupe socialiste à la Chambre des représentants a organisé, hier au Parlement, une journée d’étude sous le thème : «Les développements de la Cause nationale et les efforts de la diplomatie parallèle», avec la participation de personnalités politiques, de responsables gouvernementaux, de présidents d’institutions nationales, ainsi que d’experts et de professeurs universitaires. L’allocution prononcée par le Premier secrétaire de l’USFP, Driss Lachguar, était pleine de messages politiques forts à l’encontre des ennemis du Royaume du Maroc ainsi qu’à certains nationaux qui donnent auxdits ennemis l’occasion de mener une campagne d’attaques et de dénigrement, en faisant allusion à quelques agissements au niveau du Parlement européen. «Le martyr Omar Benjelloun, qui avait connu les affres de la répression durant les années de plomb, a défendu l’Etat quand il s’agissait de la cause nationale», a rappelé le dirigeant ittihadi. Et de préciser: «L’attitude d’Omar Benjelloun est la même qu’adopte maintenant le Groupe socialiste selon laquelle on ne peut pas tolérer que les autres s’immiscent dans les affaires intérieures du Royaume ». «On a au Maroc des institutions comme le CNDH au sein desquelles on peut régler nos différends. Mais, nous n’acceptons jamais les oukases des autres», a souligné le Premier secrétaire de l’USFP, en faisant allusion au Parlement européen. Il a, à cet égard, fustigé la duplicité des Européens, notamment de la France, assurant que « le Maroc est en toute légitimité fier de sa démocratie naissante et de ses projets de développement dans les provinces du sud du pays qui sont un modèle dans la région de l’aveu même des Européens. «Notre destin est de nous battre à l’Est, au Sud et au Nord », a-t-il affirmé, tout en rappelant, par ailleurs, les acquis diplomatiques réalisés par le Maroc, grâce à la politique sage et clairvoyante de S.M le Roi Mohammed VI, en faveur de l'intégrité territoriale du Royaume (la reconnaissance de la souveraineté du Royaume sur son Sahara par les Etats-Unis, l’ouverture de plusieurs consulats dans les provinces du Sud…). Et le dirigeant ittihadi de conclure son intervention en affirmant, n’en déplaise aux ennemis du Royaume :«Le Maroc restera dans son Sahara, et le Sahara demeurera pour toujours dans son Maroc». Pour sa part, le président du Groupe socialiste à la Chambre des représentants, Abderrahim Chahid, amis l’accent sur le rôle primordial que jouent aussi bien l’USFP que le Groupe socialiste en matière de diplomatie parallèle. «Nous, au sein du Groupe socialiste et à l’USFP, faisons partie intégrante du consensus national, mais l'histoire nous rappelle que nous étions parmi ceux qui l'ont fondé», a-t-il rappelé dans son allocution au début de cette journée d’étude dont la séance d’ouverture a été modérée par Hayat Laraïch. Et Abderrahim Chahid de préciser: «Cela trouve son fondement dans le fait que nous sommes une continuation naturelle du mouvement national et du mouvement de libération populaire, qui a été créé pour défendre l'indépendance du Maroc et pour libérer toute sa terre, y compris son Sahara. Il trouve aussi son fondement dans le fait que l’USFP est un parti national historique et pionnier qui croit au droit du peuple marocain à défendre sa terre et son Sahara ». Intervenant lors de la séance d’ouverture, le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a salué le rôle important que jouent les parlementaires, les partis politiques, les centrales syndicales, les organisations de la société civile, et les citoyens marocains dans la défense de la cause nationale. Dans ce cadre, il a rappelé les acquis diplomatiques réalisés par le Maroc en faveur de la consécration de sa souveraineté sur ses provinces sahariennes. Après la séance d’ouverture, d’autres intervenants ont pris la parole pour discuter des développements économiques et en matière des droits humains dans les provinces du sud. Il s’agit, en l’occurrence, d’Ahmed Réda Chami, président du Conseil économique, social et environnemental, et d’Amina Bouayach, présidente du Conseil national des droits de l’Homme. La deuxième séance a traité les derniers développements de la Cause nationale et le pari de la diplomatie parallèle. Ont pris la parole dans ce volet Mohammed Taj Eddine El Housseini, professeur universitaire, qui a abordé la politique étrangère et le développement des positions à l’échelle internationale, Said Khomri, professeur universitaire, qui a consacré son intervention à la question du retour du Maroc à l’UA et les défis actuels, Abdelkader Chaoui, écrivain et ancien ambassadeur, qui a traité la question du Sahara marocain et les positions des pays de l’Amérique du Sud, Khaoula Lachguar, coordinatrice de la Commission des relations extérieures de l’USFP, dont l’intervention a porté sur le rôle des partis politiques dans la diplomatie parallèle tout en se focalisant sur l’expérience de l’USFP, et Youssef Aidi, président du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers, dont l’intervention a porté sur la diplomatie parallèle. En outre, la troisième séance a été marquée essentiellement par la présentation de deux livres, à savoir celui du professeur universitaire Jilali Adnani, intitulé : «Le Sahara à l’épreuve de la colonisation : un nouveau regard sur les questions territoriales» et celui du secrétaire général du ministère délégué chargé des Relations avec le Parlement, Ismail AlaouiI smaili, intitulé :«La question du Sahara marocain : un guide pratique sur les mécanismes consultatifs parallèles pour les plaidoiries de la société civile dans les instances internationales ».