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Concernant le deuxième schéma, il propose de séparer les dépenses des maladies chroniques et coûteuses du reste des maladies et recommande la création d’une caisse de réassurance maladie pour celles qui sont chroniques et coûteuses. Les concepteurs de ce scénario préconisent que chaque instance professionnelle assure la couverture médicale de ses affiliés concernant les risques mineurs et les maladies non chroniques et non coûteuses. En réponse à une question orale, mardi dernier, devant la Chambre des conseillers, Houcine Louardi, ministre de la Santé, a indiqué qu’il optera pour le premier scénario jugé plus pratique à mettre en œuvre à l’inverse du second qui nécessitera beaucoup de temps pour qu’il devienne opérationnel.
Des propos qui ne semblent pas du goût de Mohamed Naciri Bennani, président du Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL) et membre de l’Union nationale des professions libérales (UNPL). Selon lui, l’étude en question a été concoctée par le département de Houcine Louardi sans consultation préalable des membres de l’UNPL qui représente les professions libérales et les indépendants, les médecins du secteur libéral, les avocats, les chirurgiens dentistes, les pharmaciens, les architectes, les experts-comptables, les commissaires aux comptes, les biologistes, les opticiens, etc. « On n’arrive pas à comprendre pourquoi le ministre fait une étude avec le soutien de l’Union européenne sans revenir pour autant vers les professionnels nationaux qui ont, à plusieurs reprises, présenté des propositions sérieuses et pratiques pour résoudre ce problème qui dure depuis des années», nous a indiqué Mohamed Naciri Bennani.
Une attitude qui en dit long sur l’approche participative qui anime le gouvernement dans la gestion des grands dossiers. « Agir de la sorte n’a rien de surprenant puisqu’on a eu une douche froid de la part du chef du gouvernement qui n’a pas jugé bon de répondre à notre mémorandum et de son ministre de la Santé qui n’a pas donné suite à une lettre concernant ce sujet», nous a précisé notre source avant d’ajouter que les deux scénarios concoctés par le département de la Santé n’ont rien de nouveau puisque l’UNPL a déjà proposé soit une intégration à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), soit la création d’une caisse spécifique aux professions libérales.
Deux idées sur lesquelles le précédent gouvernement avait planché en envisageant un éventuel adossement de ces dernières à la CNSS, un scénario qui est tombé en désuétude avec l’admission au sein de celle-ci des professionnels du transport (chauffeurs de taxis...). Une idée dont les détracteurs avaient proposé la création d’une sorte de CNSS bis.