«Une première semaine de la colère » sera organisée du 24 jusqu’au 28 du mois en cours par l’Union nationale des administrateurs marocains. Inscrite dans le cadre de son programme d’actions militantes, la semaine sera entamée par le port de brassard, la tenue d’une grève nationale le 25 février accompagnée d’un sit-in de protestation devant le siège du ministère de la Fonction publique et autres sit-in au niveau régional et provincial qui auront lieu devant les wilayas et préfectures. Le 28, les administrateurs de la Fonction publique, comme le rappelle le bureau exécutif de l’UNAM, procéderont au retrait de leur argent des banques.
Pour faire valoir leurs revendications, le corps des administrateurs de la Fonction publique, des collectivités locales, des établissements publics et des Chambres professionnelles ont décidé de faire de 2014, «l’année de la colère des administrateurs » contre la discrimination et la hogra.
A travers ces actions militantes, entre autres qu’il a menées, l’UNAM compte protester contre la politique de marginalisation, d’indifférence et de dévalorisation de son corps, pilier de l’administration marocaine, et ce malgré les lettres adressées au chef du gouvernement, aux ministres de la Fonction publique et des Finances. La demande principale de l’UNAM, somme toute légitime, consiste en la révision du statut des administrateurs sur la base de l’égalité entre groupes ayant des compétences et assumant des fonctions similaires. Elle rejette la politique de deux poids deux mesures du gouvernement et l’incompréhensible disparité salariale incompréhensible entre les cadres de l’Etat, sans fondement juridique objectif, ni critères professionnels rationnels.
L’UNAM appelle les associations des droits humains, les syndicats, les associations sectorielles et professionnelles des administrateurs et celles et ceux qui croient en la justice sociale à apporter leur soutien aux administrateurs dans leur lutte pour rendre justice à cette catégorie de fonctionnaires.