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La France a dominé d'une courte tête la Belgique (1-0) au bout d'un huitième de finale fermé lundi à Düsseldorf, et affrontera vendredi le Portugal de Ronaldo qui a dû aller chercher sa qualification aux tirs au but (0-0) contre la modeste Slovénie.
Malgré le changement de système de Didier Deschamps pour un milieu en losange, avec le retour d'Antoine Griezmann, s'est développé un sentiment de déjà-vu envers une équipe de France solide derrière, mais peu emballante devant et qui manque ses quelques occasions.
Alors que les 22 acteurs semblaient déjà penser aux prolongations, c'est une frappe en pivot de Randal Kolo Muani, déviée par Jan Vertonghen, qui a trompé la défense et le bon gardien belges Koen Casteels (85). L'attaquant du PSG, à la saison compliquée et qui venait de remplacer un inefficace Marcus Thuram, a prouvé encore sa valeur en bleu. "Kolo c'est Kolo", s'est exclamé tout sourire Didier Deschamps sur TF1 après le match.
Les Bleus n'ont pourtant pas encore marqué de but dans le jeu. Ils bénéficient d'un deuxième "contre son camp" dans la compétition après le premier match contre l'Autriche (1-0), un scénario qui ne fera pas taire les critiques sur les carences offensives de l'équipe qui compte pourtant l'un des meilleurs attaquants du monde en Kylian Mbappé.
Celui-ci avait marqué le seul autre but sur penalty, contre la Pologne (1-1). Lundi, il a été volontaire mais encore emprunté dans la zone de vérité, sans doute encore peu à l'aise avec le masque qui protège son nez fracturé, et handicape sa vision.
Didier Deschamps a préféré positiver: "On a fait un gros match face à une belle équipe, c'était serré même si on a beaucoup de possession et d'occasions. Il ne faut pas banaliser, on est en quarts".
Les Belges, eux, auront souvent laissé la France prendre le jeu à son compte, et n'auront pour seul vrai regret, outre le but encaissé, qu'une frappe trop sage de Kevin De Bruyne, seul à l'entrée de la surface dans le dernier quart d'heure. Mike Maignan, encore impeccable dans ses cages, n'a pas été trompé.
Les Diables Rouges n'amélioreront pas leur relation avec leurs supporters, qui les avaient sifflés contre l'Ukraine, après cette piètre performance. Ils n'auront marqué que deux buts, contre la Roumanie (2-0), dans cet Euro-2024.
A Francfort en soirée, le second match a été similaire dans son contenu, avec un Portugal dominateur mais incapable de faire la différence dans les 30 derniers mètres, contre une Slovénie solide qui jouait le premier match à élimination directe dans une grande compétition de son histoire.
A 39 ans, Cristiano Ronaldo a fait son âge en manquant de tranchant et en vendangeant de nombreux coups francs. Comme un symbole, à la 89e minute, lancé dans la profondeur, il a tiré une frappe trop neutre en plein sur le gardien de l'Atletico Madrid, Jan Oblak.
Surtout, il a manqué un penalty dans la prolongation devenue inévitable. Oblak a plongé du côté gauche pour repousser son tir sur le poteau. Ronaldo a fondu en larmes à la pause, réconforté par ses coéquipiers: une image qui restera de cette compétition, peut-être sa dernière avec la Seleçao.
Heureusement pour lui, le gardien Diogo Costa a été encore plus énorme qu'Oblak. Il a gagné un duel crucial contre la pépite du RB Leipzig Benjamin Sesko à cinq minutes de la fin de la prolongation.
Et dans la séance des tirs au but fatidique, il a repoussé pas moins de trois tirs au but des Slovènes - certes pas très bien tirés, à mi-hauteur.
Solide dans la tête, Ronaldo avait mis le Portugal sur les rails en tirant parfaitement, cette fois, avant de s'excuser auprès des supporters. Et a pu exulter lorsque Bernardo Silva a marqué le troisième tir au but qualifiant le Portugal.
Hier, les deux derniers huitièmes de finale devaient déterminer la dernière affiche des quarts de finale, avec Roumanie - Pays-Bas à Munich et Autriche - Turquie à Leipzig.
Malgré le changement de système de Didier Deschamps pour un milieu en losange, avec le retour d'Antoine Griezmann, s'est développé un sentiment de déjà-vu envers une équipe de France solide derrière, mais peu emballante devant et qui manque ses quelques occasions.
Alors que les 22 acteurs semblaient déjà penser aux prolongations, c'est une frappe en pivot de Randal Kolo Muani, déviée par Jan Vertonghen, qui a trompé la défense et le bon gardien belges Koen Casteels (85). L'attaquant du PSG, à la saison compliquée et qui venait de remplacer un inefficace Marcus Thuram, a prouvé encore sa valeur en bleu. "Kolo c'est Kolo", s'est exclamé tout sourire Didier Deschamps sur TF1 après le match.
Les Bleus n'ont pourtant pas encore marqué de but dans le jeu. Ils bénéficient d'un deuxième "contre son camp" dans la compétition après le premier match contre l'Autriche (1-0), un scénario qui ne fera pas taire les critiques sur les carences offensives de l'équipe qui compte pourtant l'un des meilleurs attaquants du monde en Kylian Mbappé.
Celui-ci avait marqué le seul autre but sur penalty, contre la Pologne (1-1). Lundi, il a été volontaire mais encore emprunté dans la zone de vérité, sans doute encore peu à l'aise avec le masque qui protège son nez fracturé, et handicape sa vision.
Didier Deschamps a préféré positiver: "On a fait un gros match face à une belle équipe, c'était serré même si on a beaucoup de possession et d'occasions. Il ne faut pas banaliser, on est en quarts".
Les Belges, eux, auront souvent laissé la France prendre le jeu à son compte, et n'auront pour seul vrai regret, outre le but encaissé, qu'une frappe trop sage de Kevin De Bruyne, seul à l'entrée de la surface dans le dernier quart d'heure. Mike Maignan, encore impeccable dans ses cages, n'a pas été trompé.
Les Diables Rouges n'amélioreront pas leur relation avec leurs supporters, qui les avaient sifflés contre l'Ukraine, après cette piètre performance. Ils n'auront marqué que deux buts, contre la Roumanie (2-0), dans cet Euro-2024.
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Surtout, il a manqué un penalty dans la prolongation devenue inévitable. Oblak a plongé du côté gauche pour repousser son tir sur le poteau. Ronaldo a fondu en larmes à la pause, réconforté par ses coéquipiers: une image qui restera de cette compétition, peut-être sa dernière avec la Seleçao.
Heureusement pour lui, le gardien Diogo Costa a été encore plus énorme qu'Oblak. Il a gagné un duel crucial contre la pépite du RB Leipzig Benjamin Sesko à cinq minutes de la fin de la prolongation.
Et dans la séance des tirs au but fatidique, il a repoussé pas moins de trois tirs au but des Slovènes - certes pas très bien tirés, à mi-hauteur.
Solide dans la tête, Ronaldo avait mis le Portugal sur les rails en tirant parfaitement, cette fois, avant de s'excuser auprès des supporters. Et a pu exulter lorsque Bernardo Silva a marqué le troisième tir au but qualifiant le Portugal.
Hier, les deux derniers huitièmes de finale devaient déterminer la dernière affiche des quarts de finale, avec Roumanie - Pays-Bas à Munich et Autriche - Turquie à Leipzig.