-
Trophée international Mohammed VI de polo: Le Maroc s’adjuge le titre de la 4ème édition
-
L’ASFAR et le WAC jouent gros: La 26ème manche pourrait être un tournant dans la course au titre
-
Cérémonie en l'honneur du KACM à l’ occasion de son ascension à la Botola Pro D2
-
Brahim Diaz pour remplacer Asensio au Real
-
Aboukhlal buteur avec Toulouse face à Auxerre
La joueuse pourra notamment "allaiter son bébé et/ou tirer son lait" dans des "locaux adaptés" fournis par son employeur, d'après le futur règlement de l'instance. Ce retour dans l'effectif s'annonce crucial en pratique, tant le football féminin a gagné en intensité physique à mesure qu'il se professionnalisait, comme le révélait une analyse du Mondial-2019 publiée par la Fifa en juillet dernier. Or le risque d'impacts contraint les joueuses à délaisser tôt dans leur grossesse l'entraînement classique, même quand elles poursuivent une préparation physique, et plusieurs d'entre elles ont décrit la difficulté de retrouver leur meilleur niveau. "J'ai dû me refaire une santé de A à Z. Mes muscles avaient littéralement fondu et puis j'avais pris une quinzaine de kilos", racontait l'an dernier la double championne olympique américaine Amy Rodriguez, mère de deux garçons, au site Fifa.com. L'attaquante des Utah Royals, protégée par son contrat, figure parmi les rares footballeuses de l'élite à poursuivre leur carrière une fois devenues mères, comme ses compatriotes Sydney Leroux ou Alex Morgan, qui vise les JO de Tokyo après avoir accouché d'une petite fille en mai dernier.
En France, les exemples en sport collectif sont plutôt venus du handball, avec l'arrière internationale Camille Ayglon-Saurina puis la gardienne Laura Glauser, devenue championne d'Europe avec les Bleues huit mois après avoir donné naissance à sa fille. Le développement du haut niveau féminin et les aspirations à l'égalité professionnelle poussent peu à peu les instances sportives à s'emparer de la question, comme l'avait fait l'Union cycliste internationale (UCI) début 2019. Pour les cyclistes sur route - une discipline fortement dominée par les hommes -, l'UCI avait imposé à compter de 2020 une assurance maternité, ainsi qu'un salaire minimum qui sera aligné à partir de 2023 sur celui des équipes masculines. Reste la question de l'attitude des sponsors, sur laquelle les instances n'ont pas de prise: en mai 2019, la reine du sprint Allyson Felix avait vivement critiqué la baisse de ses primes imposée par Nike après sa grossesse dans une tribune au New York Times, poussant l'équipementier à amender ses règles.