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"Ce comité de normalisation gèrera les affaires courantes de la fédération ivoirienne (et) révisera partiellement les statuts et le code électoral de la FIF afin de garantir leur conformité", selon le communiqué. "Cette situation résulte du fait que les instances dirigeantes du football ivoirien ne sont pas parvenues à organiser une procédure électorale conforme aux exigences statutaires et réglementaires applicables à toutes les associations membres de la Fifa", explique la Fifa.
Le comité de normalisation agira en qualité de "commission électorale pour l'organisation de l'élection d'un nouveau Comité exécutif de la FIF", poursuit la Fifa. La FIF, plongée depuis six mois dans une querelle de succession pour le poste de président que brigue Didier Drogba, avait annoncé lundi soir saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS) contre une décision de la Fifa de bloquer le processus d'élection.
Après le rejet de la candidature de l'ancienne star Didier Drogba, la Fifa avait bloqué le processus en août, puis avait auditionné l'ensemble des acteurs en septembre. "La fédération internationale nous impose un comité de normalisation. Ça n'a pas de sens. C'est un complot contre le football ivoirien. Nous, les acteurs du football ivoirien, nous ne comprenons rien dans cette décision qui a pour seul but de tuer notre football", a réagi auprès de l'AFP l'ancien international ivoirien Oumar Ben Salah.
Malgré son immense popularité en Côte d'Ivoire, le soutien de nombreux anciens partenaires comme Eugène Diomandé, les frères Yaya et Kolo Touré ainsi que de plusieurs personnalités, Didier Drogba, l'ex-attaquant de Marseille et Chelsea, qui a aussi longtemps porté la sélection ivoirienne sur ses épaules, avait vu sa candidature invalidée. Le président sortant de la FIF, Augustin Sidy Diallo, qui ne se représentait pas après deux mandats et assurait depuis août les affaires courantes, est décédé le 21 novembre de maladie.