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A l’ouverture de cette session ordinaire, le Bureau central a passé en revue la conjoncture politique actuelle et la situation sociale marquée par les hausses successives des produits de première nécessité. Il a également examiné l’impasse dans laquelle se trouve le dialogue social et les entraves à la liberté syndicale dans nombre de secteurs. L’instance a estimé que la nouvelle loi de Finances ne répond aucunement aux attentes de la classe ouvrière et à son droit de vivre dignement.
A l’issue de cette réunion, appel a été lancé par la Centrale au gouvernement pour davantage de sérieux politique, en vue de faire face à l'économie de rente, au monopole, à la corruption et à la fraude fiscale au lieu d’opter pour des mesures d'austérité économique et financière portant sérieusement atteinte au pouvoir d'achat des salariés.
Tout en saluant l'option stratégique unitaire de la FDT, le Conseil national considère, via un communiqué, qu’une large coordination syndicale est une nécessité objective et urgente pour relever les défis posés par les grands dossiers de la question sociale.
Il exhorte également le gouvernement à ne pas proroger l’application des dispositions de l’article 114 du Code de la couverture médicale et condamne la violation continue du droit des ouvriers à bénéficier des prestation de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Par ailleurs, dans son allocution, le secrétaire général de la FDT, Abderrahmane Azzouzi, a évoqué tous les grands dossiers qui préoccupent la classe ouvrière dont l’augmentation des salaires, le SMIG, la promotion en général et particulièrement celle exceptionnelle, les régimes des retraites. Et de confirmer dans ce cadre, que la FDT n’admettra pas que les intérêts des ouvriers soient sacrifiés sur l’autel des politiques poursuivies, jusqu’à présent, tant au niveau économique que social.
Les mesures d’austérité, l’endettement extérieur, le grand déficit budgétaire, la hausse des dépenses de la Caisse de compensation, sont autant de preuves tangibles de l’impact et des répercussions de la crise mondiale sur l’économie marocaine, a-t-il ajouté.
Pour faire réussir le prochain Congrès de la Centrale, Abderrahmane Azzouzi a souligné que tous les syndicalistes sont tenus d’agir dans l’union et l’unité et qu’ils doivent être imbus des valeurs de démocratie et de modernité et de croire en leur capacité collective à même de répondre aux exigences de l’alternative syndicale.