-
Driss Lachguar : Passerelle importante vers l’Afrique, la ville d’Agadir requiert un intérêt considérable
-
Le délai raisonnable pour statuer sur les affaires, un engagement constitutionnel en faveur des droits des justiciables
-
Mustafa El Ktiri : La récupération de Sidi Ifni, une étape majeure dans le processus de parachèvement de l’indépendance nationale
-
Débats entre experts dans la perspective de la tenue du 12ème Congrès de l’USFP
Des centaines de militantes et militants relevant des différents secteurs et issus des différentes villes de la région Marrakech-Safi ont afflué vers Mogador pour prendre part à ce ras-le-bol contre les politiques publiques du gouvernement, le dossier social surtout.
«Les marches de protestation initiées par notre centrale syndicale adressent un message fort de condamnation et d’indignation des Marocains contre les politiques gouvernementales hostiles aux libertés publiques, aux droits fondamentaux, et aux acquis de la classe ouvrière. Le gouvernement a fait montre de mépris à l’égard du peuple marocain en prenant de nombreuses décisions qui ont profondément affaibli le pouvoir d’achat des citoyens, et porté atteinte à leur dignité», nous a déclaré Fakhreddine Ben Haddou, premier vice-président du secrétaire général du syndicat démocratique de la justice et membre de la FDT.
Officialisation hasardeuse de l’heure d’été, réforme abusive du régime des retraites, propositions médiocres et non sérieuses dans le cadre du dialogue social, telles sont, entre autres, les mesures contre-productives prises par l’Exécutif. Mais la réussite de la marche d’Essaouira après celles organisées dans les régions de Beni Mellal-Khouribga et Fès-Meknès ont prouvé que la classe ouvrière sous l’égide de la FDT, n’est pas près d’abandonner ses luttes.
Les secteurs de la justice, de l’enseignement, de la santé, des collectivités locales et des phosphates ont été tous présents lors de la marche d’Essaouira qui a scandé des slogans forts contre les politiques publiques hostiles aux droits et aux acquis de la classe ouvrière.
Pour Abdessadeck Saaidi, membre du bureau central de la FDT, la marche d’Essaouira marque la continuité de la lutte de la centrale syndicale pour les droits et la dignité des citoyens.
Selon les chiffres avancés par les organisateurs, le nombre de participantes et participants a dépassé les 500. Une grande foule qui s’est rassemblée devant la maison du citoyen pour emprunter par la suite le boulevard El Massira et franchir ensuite l’ancienne médina par la voie de Bab Doukkala.