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Des preuves de la nationalité marocaine du prévenu ont bien été produites par sa défense devant la Cour suprême. « Nous avons remis à la Cour suprême le livret de famille marocain du grand-père et du père de Sacha Rhoul. Ces deux livrets ont été établis au moment de l’institution du livret de famille au Maroc, c'est-à-dire dans les années 1950. Ce qui prouve bien la nationalité d’origine de notre client par le jus sanguinis, c'est-à-dire par le lien du sang et la filiation. Nous avons également produit la carte d’identité nationale, le passeport et le livret de famille marocains de M. Rhoul», explique la défense. En dépit de tous ces arguments et preuves irréfutables de la nationalité marocaine de Sacha Chahine et en violation des règles de droit et des principes de souveraineté et d'allégeance perpétuelle, la Cour suprême du Maroc a décidé l'extradition d'un ressortissant marocain.
Elle a ainsi pris une décision contraire à sa propre jurisprudence constante : elle avait en son temps refusé l'extradition d'un Maroco-britannique, Lee Brahim Lamrani Murrey.
Et depuis samedi soir, Sacha Chahine Rhoul a passé sa première nuit dans une cellule de Fleury Mérogis, la déclaration de rétractation faite par sa défense, à Rabat, est restée lettre morte.