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Dans une conférence de presse donnée en fin de semaine passée à Rabat, celle qui préside aux destinées de « Touche pas à mon enfant » a révélé le contenu d’une lettre que l’ONG a adressée au Président. Menouni pour demander essentiellement la constitutionnalisation des conventions internationales relatives aux droits des enfants et la création d’un haut conseil de l’enfant auquel la prochaine Constitution ferait référence. « Pour garantir un plein exercice des droits des mineurs, nous revendiquons la suprématie des conventions internationales concernant les enfants sur le droit national. Le Maroc a bien ratifié un certain nombre de conventions en la matière. Mais leur non constitutionnalisation freine leur application. Résultat, les droits des mineurs marocains sont sans cesse bafoués. Il est impératif aussi que les réserves émises par Rabat sur certaines conventions soient levées », affirme avec force N. Anwar tout en soutenant que les associations investies dans les questions de l’enfance doivent clairement figurer dans la Constitution en tant que cadre d’encadrement et d’organisation.
A la Commission en charge de la réforme globale de la Constitution, les activistes de « Touche pas à mon enfant » font des propositions concrètes pour qu’au Maroc, l’enfant ne soit plus victime ni de la société ni des adultes. Si pour cette ONG « est considérée comme enfant toute personne ayant moins de 18 ans », il est fondamental que les droits des enfants soient respectés conformément aux conventions internationales. Ainsi, le droit sacré à la vie, l’identité et la nationalité d’un enfant doivent être garantis par l’Etat qui en assume la responsabilité.
Il en est de même pour le droit à l’enseignement et celui à la santé qui doivent être assurés, gratuitement, par l’Etat. L’aide sociale à une enfance dont les intérêts suprêmes doivent être au cœur des politiques publiques est dans ce sens soulevée par cette association qui en propose le principe. Et parce que les mineurs ne sont pas forcément des priorités dans les politiques publiques du pays, « Touche pas à mon enfant » propose la constitutionnalisation du Haut conseil de l’enfant, une institution constitutionnelle placée sous la présidence du Premier ministre et qui se réunirait « tous les 6 mois pour tracer les politiques en direction de l’enfant ».