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Soutenus par des avions et des hélicoptères de combat qui préparent l'intervention des forces terrestres, les militaires français et tchadiens traquent les jihadistes dans des grottes et des cavernes dans des vallées difficiles d'accès. C'est dans cette zone, dans la vallée d'Ametettai, qui semble être l'épicentre des combats, qu'un parachutiste français de 26 ans a été tué samedi, alors qu'il "montait à l'assaut d'une position ennemie avec sa section", a indiqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Thierry Burkhard. Dans cette même vallée d'Ametettai, située à une cinquantaine de km au sud de Tessalit, dans l'adrar des Ifoghas, les forces tchadiennes ont affirmé avoir tué samedi le chef islamiste Mokhtar Belmokhtar, un ex-dirigeant d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et plusieurs jihadistes. Une information non confirmée par Paris, où l'on gardait la plus grande réserve à ce sujet.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a appelé à la "prudence", dans une interview parue lundi dans le journal La Dépêche du Midi. L'armée tchadienne a annoncé samedi avoir tué Mokhtar Belmokhtar dans le nord du Mali, après avoir affirmé vendredi avoir tué l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, Abdelhamid Abou Zeid, autre information non confirmée par la France.
L'un des objectifs est d'empêcher les jihadistes de s'exfiltrer d'un périmètre d'environ 25 km2 au sud-est de Tessalit. Les soldats français et tchadiens explorent des cavités et des galeries pour "localiser et détruire" les jihadistes. La violence des combats dans la région fait peser la menace de représailles contre les otages français au Sahel.
Les 1.200 Français sur le terrain - Forces spéciales, unités parachutistes, légionnaires -, coordonnent leur action avec quelque 800 Tchadiens.