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Les interpellés sont des résidents des camps de Tindouf qui, après un parcours du combattant, ont réussi à obtenir la permission de se déplacer à l’intérieur des camps ou d’en sortir afin de subvenir aux besoins de leurs familles pauvres.
Les autorités algériennes les ont accusés de contrebande de matières prohibées, notamment l’huile de table et le carburant. La crise interne qu’ils vivent dans ces camps de la honte et la rareté des denrées alimentaires de première nécessité ont poussé ces jeunes gens à tenter l’impossible pour subvenir aux besoins de leurs familles.
Selon des observateurs, les meurtres et les interpellations arbitraires perpétrés par les militaires algériens sont le lot quotidien des séquestrés dans les camps de Tindouf. Isolés et séparés du monde, ils sont doublement assiégés par la milice du polisario qui forme un rempart entre eux et l'armée algérienne. Ces camps, les séquestrés n’ont aucun droit de les quitter sans une autorisation spéciale délivrée par les autorités algériennes sur demande de l’un des membres de la direction du polisario et qui n’est obtenue qu’après avoir subi humiliation et insultes pendant de longues journées d’attente.
L'Algérie qui tient les habitants des camps d’une main de fer leur laisse le choix entre rester dans lesdits camps sans vivres en dehors des rations de misère qu'on leur distribue, ou tenter d’en sortir de la manière la plus humiliante avec le risque d’être interceptés par les soldats algériens.
Parmi les 43 jeunes interpellés présentés devant le procureur algérien, 17 ont été condamnés à deux ans de prison avec amendes. Ce qui a poussé leurs familles à mener des marches de protestation et à organiser des sit-in devant les officines de Rabouni.
Ahmadou El-Katab










