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«Rien n’est annulé, rien n’est ajourné. Nous sommes tenus par les décisions prises par le congrès. Aujourd’hui, le processus suit son cours. A l’occasion de la tenue de notre dernier congrès, les militants ont opté pour une initiative politique, c’est-à-dire des réformes politiques, institutionnelles, constitutionnelles. Nous avons choisi de partager cette initiative avec nos alliés d’autant qu’une telle revendication doit être largement partagée pour aboutir à une réforme constitutionnelle et politique », explique l’ancien ministre de la Culture.
Depuis la fin des travaux des assises de l’instance suprême des Usfpéistes qui ont porté Abdelouahed Radi à la présidence du parti, un vrai travail de pédagogie et d’explication a été effectué par les dirigeants du parti de la Rose auprès de leurs alliés politiques traditionnels. « Nous avons beaucoup discuté, parlé à nos alliés pour leur dire notamment que ce que nous avons avancé au sujet des réformes n’est certainement pas une simple annonce mais l’expression d’une nécessité fondamentale pour l’avenir de la démocratie dans notre pays », soutient notre interlocuteur avant d’ajouter que « traditionnellement, nous avons défendu ensemble les revendications de réformes constitutionnelles ».
Le Souverain, maître du calendrier
Les réunions se sont multipliées en interne, et les Ittihadis sont parvenus à rédiger une première mouture du texte de l’initiative politique explicitant le contenu des réformes. L’objectif est clairement affiché : renforcer les institutions et donner plus de sens et de contenu à la démocratie en terre marocaine. Les textes discutés au sein de la Koutla, les conclusions de l’Instance Equité et Réconciliation sont autant de documents de référence qui ont charpenté cette première version d’un texte que les Usfpéistes comptent défendre jusqu’au bout. « Maintenant que le texte est prêt, nous préparons le terrain politique. C’est-à-dire nous mettre d’accord avec l’Istiqlal et le PPS et poursuivre la tradition qui est la nôtre, c’est-à-dire présenter en rangs unis ces revendications de réformes politiques et constitutionnelles », précise Mohamed Achaari. Question : et si les partenaires politiques regardent ailleurs, préférant reporter aux calendes grecques tout projet de réforme constitutionnelle ? « L’USFP prendra alors ses responsabilités. Nous sommes tenus par les décisions du congrès », martèle le poète en politique.
Reste l’essentiel, le calendrier de l’initiative politique, objet de rumeurs les plus folles. « Cette initiative va présenter des revendications au Souverain qui, conformément à la Constitution, est maître du calendrier. C’est le Roi qui a la prérogative constitutionnelle pour que soit réformée la loi suprême du pays », conclut Mohamed Achaari.