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Mohamed Alami, président dudit groupe a jugé bon de rappeler l’adoption par le peuple marocain de la Constitution 2011 qui consolide les acquis de la femme dans le but de parvenir à cette parité voulue par les forces vives et modernistes du pays, mais non sans déplorer les agissements de quelques énergumènes imbus d’idées et d’idéologies obscurantistes à l’image de ces voix qui entre mosquée et amphi, répandent des idées d’un autre âge, tel que l’a démontré un certain Nhari à Aït Melloul. L’USFP est bien placé pour le savoir. Les discours de haine, il en a connus. Entre autres, Omar Benjelloun, figure de proue du parti et du courant socialiste et moderniste en a fait les frais, comme l’a rappelé Mohamed El Alami.
Les messages de Nhari sont aussi clairs qu’équivoques. La femme ne doit ni travailler ni saluer un homme, entre autres prêches incongrus.
Pour les ministres PJD, c’est toujours la faute aux autres. Pour M. El Khalfi, la condition de la femme marocaine et la question de la parité sont dues à un certain déphasage entre les médias nationaux et la lutte contre la violence à l’égard de la femme. S’exprimant lors d’une manifestation organisée par le ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, sur le thème "Lutte contre la violence à l'égard des femmes: l'évaluation d'un processus en perspective d'une nouvelle vision stratégique", M. El Khalfi a relevé l'absence de programmes dédiés aux droits fondamentaux de la femme et à son rôle au sein de la société, estimant que "les médias assument une part de responsabilité dans cette situation". Effectivement, Monsieur Khalfi a raison d’affirmer qu’il y a une carence en matière de programme pour lutter contre la discrimination et la violence contre la femme, mais cette responsabilité incombe avant tout au gouvernement. N’est-ce pas là le rôle de la seule ministre du gouvernement Benkirane ? Elle est en place depuis plus d’une année et ne fait que pratiquer la politique de l’autruche. Madame Hakkaoui ainsi que les ministres lampistes n’arrivent pas à se débarrasser de leurs vestes de militants du parti de la lame, que la propagande a bel et bien pris fin et que l’heure est à l’action gouvernementale qui semble inexistante, de l’avis de toutes les composantes politiques même celles qui participent au gouvernement.
Les ministres PJD se sont rendu, certainement, compte que l’exercice du pouvoir n’est pas la propagande et l’intoxication partisane. Récemment Madame Hakkaoui a été déçue par un reportage-vidéo sur les enfants de la rue, diffusé par un site électronique, qui, selon le département de Mme Hakkaoui, a exploité "des enfants sous l'effet de stupéfiants pour évoquer des sujets autres que ceux liés à l'enfance". Le reportage en question montrait en fait une réalité lamentable que vivent beaucoup d’enfants qui sont exploités à plusieurs niveaux et non pas seulement sur le plan médiatique. C’est ce que semble vouloir ignorer la ministre lampiste.