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On pouvait également voir l'artiste vêtu de blanc fumer de la marihuana dans le cimetière. Artisan d'une guerre sanglante dans les années 1980 afin d'échapper à son extradition vers les Etats-Unis, l'ancien "capo" aura traumatisé le pays par les assassinats commis par ses tueurs : meurtres d'un ministre de la Justice, d'un patron de journal, d'un gouverneur ou encore d'un candidat à la présidence. On lui attribue aussi la mort d'une centaine de passagers d'un avion de ligne détruit par une bombe en 1989. Et sa reddition en 1991 avant d'être incarcéré dans une prison de luxe, dont il s'évadera l'année suivante, constitue l'un des ultimes chapitres de sa macabre légende.
Selon l'ONG "La Colombie avec la mémoire", qui œuvre en faveur des victimes du narcotrafic, Escobar aurait à son actif quelque 50.000 victimes. Plus de vingt ans après sa mort, le spectre de Pablo Escobar, abattu par la police le 2 décembre 1993 à Medellin, hante toujours les Colombiens, partagés entre le traumatisme causé par les crimes du célèbre baron de la drogue et son aura auprès des plus pauvres qui ont bénéficié de ses largesses.