Chez ceux où tout se fait selon des normes définies et préétablies, on sait par exemple que l’heure d’été commence le dernier dimanche du mois de mars et se termine le dernier dimanche d’octobre.
Mais là où l’improvisation prévaut, on s’amuse à affoler montres et horloges. Téléphones et autres ordinateurs ne savent plus où donner de la tête… Tout récemment, on vient de charger le mois du Ramadan pour abandonner l’heure d’été en plein juillet et août, avant de revenir de nouveau à GMT+1. Du n’importe quoi ? Sauf que l’on nous a gardé le meilleur pour la fin. Si jamais c’est la fin.
De la manière la plus solennelle qui soit on nous avait annoncé cet autre retour à GMT pour le mois d’octobre. C’était mal les connaître que de les croire sur parole. Ils se sont même réunis en week-end et de toute urgence pour reporter la chose à fin octobre. Et en toute responsabilité à ce qu’il paraît, le ministre supposé responsable accouche d’un communiqué pour nous dire qu’il avait, à force de chiffres alléchants, convaincu ses pairs et compères. Grâce à cette malheureuse heure, ce sont des millions et des millions qui tombent dans l’escarcelle du gouvernement Benkirane, croit-on savoir.
Gouvernement ? Le terme ne serait sûrement pas approprié puisque de gouvernement, il n’y en a point. Ça fait des mois que le même Benkirane patauge, attendant que l’on règle pour lui une crise qu’il a lui-même provoquée. Mais tout cela ne l’empêche pas de prendre les décisions les plus impopulaires. Les plus ridicules aussi.