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Jointe au téléphone par la chaîne de télévision « elmuhajer.com», basée à Washington DC, Mme Salka, qui manifestement «ne pouvait pas s'exprimer librement», a affirmé que sa famille est «toujours sans nouvelle du lieu de détention de son époux», dont elle ignore le sort.
Vivement préoccupés pour l'état de santé et la sécurité de Ould Sidi Mauloud, des congressmen US avaient, rappelle-t-on, adressé vendredi dernier une lettre à la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton, dans laquelle ils appellent le Département d'Etat à intervenir en vue d'assurer sa libération «immédiate».
L'organisation internationale des droits de l'Homme, Human Rights Watch, avait aussi appelé à la libération «immédiate» de Mustapha Salma Ould Sidi Mauloud et rappelé à l'Algérie «sa responsabilité quant à la nécessité de garantir les droits de toutes les personnes se trouvant sur son territoire», en l'occurrence «le droit à la libre expression de Ould Sidi Mauloud».
«Lors d'une conférence de presse, donnée le 9 août dernier à Smara, Ould Sidi Mauloud s'était publiquement prononcé pour la proposition marocaine, en affirmant qu'il se rendrait dans les camps de Tindouf pour la défendre, ce qui est son plein droit», avait insisté Sara Leah Whitson, Directrice du Département du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord au sein de HRW.
Dans un appel au Comité international de la Croix Rouge, le Leadership Council for Human Rights, l'une des plus importantes organisations des droits de l'Homme aux Etats-Unis, s'était élevé contre «l'arrestation illégale d'un homme qui n'a fait qu'exprimer son opinion», affirmant que ce déni du droit fondamental à la liberté d'expression «nourrit des craintes quant à la sécurité et l'intégrité physique d’Ould Sidi Mauloud».