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Ce qui est anormal tant au regard des efforts qu’ils déploient que de la place importante que l’enseignement traditionnel a toujours occupée dans l’histoire du Maroc. En effet, lors de l’instauration du Protectorat, les Français découvrirent, à leur corps défendant, que notre pays disposait déjà d'un important réseau d'enseignement. Il comptait pas moins de 150.000 élèves fréquentant les écoles coraniques et 2.500 les médersas.
L’école coranique, sorte de petite école primaire appelée msid, assurait aux jeunes enfants, dès l'âge de cinq ans et quelle que soit leur origine sociale, une formation fondée sur la mémorisation des sourates du Coran.
En principe ouvertes à tous, ces écoles étaient cependant largement mieux organisées dans les villes que dans les campagnes.
Les élèves les plus doués d’entre eux et les plus méritants pouvaient accéder au second stade de l'apprentissage dans une mosquée ou dans une zaouia, où ils mémorisaient, utilisant toujours la méthode du « par cœur », les principes fondamentaux de la grammaire et du droit islamique. Puis, si leur fortune le leur permettait, ils entraient dans une médersa prestigieuse, ou à la Qaraouiyine elle-même, comme leurs illustres aînés qui ont tous effectué des stages, plus ou moins prolongés, à Fès. De fait, c’est grâce à des hommes de la trempe de ceux qui menacent de se mettre en sit-in que notre pays a compté un nombre important d’exégètes dont la renommée a traversé l’histoire et les frontières.