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Côté français, on est beaucoup plus prolixe. Et c’est le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé qui, en toute logique, se fait plus proche du dossier distillant de manière assez régulière des informations rendant compte des développements qui auraient été enregistrés dans cette affaire. « On semble avoir identifié deux suspects possibles », a déclaré le ministre lors d'une audition devant la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.
La presse française n’est pas en reste. Selon Europe 1, l’un des deux suspects aurait déjà été interpellé dans la soirée et serait depuis interrogé très discrètement par les services de renseignements marocains. Aucune déclaration officielle n'a encore confirmé cette information.
Toujours selon la radio, il s'agirait d'un homme dont le signalement correspondrait au portrait-robot dressé à partir du témoignage d’un touriste hollandais. L’homme en question aurait déjà commis une agression dans le célèbre café Hafa à Tanger, il y a trois semaines. Il était alors entré dans l'établissement armé d'un sabre, tuant un Marocain et blessant une touriste française.
De son côté, le Figaro fait état d’une éventuelle relation entre les deux suspects avec l’organisation d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Il aurait, selon la même source, fait partie d'un groupe rallié appelé la "cellule catalane". BFM TV, chaîne française d’information continue, annonce même l’arrestation de trois suspects. Ajoutant qu’aucune revendication n’a été faite jusqu’à présent et que la thèse de l’appartenance des suspects à la mouvance AQMI, n'a pour l'instant pas été confirmée. En tout cas, une chose est sûre, c’est que les enquêteurs marocains qui essayaient d’allier efficacité et discrétion tout en travaillant en étroite collaboration avec les services français notamment, s’acheminent vers l’élucidation du mystère Argana. Mais en dépit de cette coopération, il semble que les Marocains seraient agacés par ces fuites provenant de l’Hexagone et qui « dérangeraient » investigateurs et officiels.
En attendant plus d’éléments éclaircissant cette affaire, c’est encore vers la France qu’il faut se tourner pour avoir droit à un démenti diffusé par l’AFP. « Personne n'a été arrêté jusqu'ici par les autorités marocaines dans le cadre de l'enquête sur l'attentat de Marrakech», a déclaré un responsable judiciaire proche de l'enquête et qui a voulu garder l’anonymat. « L'enquête est en cours et je peux vous assurer que personne n'a encore été arrêté, contrairement à ce qui a été dit ici et là», a-t-il précisé.