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Comme annoncé dans notre journal avant-hier, la visite de Horst Kohler, comprendra quatre étapes qui devraient le conduire à Rabat, Alger, Tindouf et Nouakchott et selon certaines sources médiatiques, Kohler pourrait visiter Laâyoune où il y a le quartier général de la Minurso.
« Cette nouvelle visite du responsable onusien revêt une importance particulière, car ses conclusions devront influer sur le rapport que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres présentera en octobre », a souligné Moussaoui El Ajlaoui, expert associé au Centre d'études pour l'Afrique et le Moyen-Orient (AMES Center), dans une déclaration à Libé.
Le Conseil de sécurité, précise-t-il, pourrait alors soit renouveler le mandat de la MINURSO pour une autre période de six mois, soit pour un an. « Mais je crois qu’il va être renouvelé pour six mois, car c’est la seule manière de relancer le processus de négociations et de s’acheminer vers une solution à ce différend», a-t-il ajouté.
D’après Moussaoui El Ajlaoui, la tournée de Kohler dans la région coïncide avec le 31e Sommet de l’Union africaine qui se tiendra en juillet dans la capitale mauritanienne, Nouakchott. Selon Moussaoui El Ajlaoui, l’ordre du jour de ses assises comprend, entre autres, l’examen du rapport de Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union africaine, sur la question du Sahara marocain, et ce conformément à la décision n°653 de la 29ème conférence des chefs d’Etat et de gouvernement tenue les 3 et 4 juillet 2017 à Addis-Abeba.
« Cela aurait pour effet de remettre sur le devant de la scène la question du Sahara aussi bien au niveau africain qu’international. Ce qui exige du Maroc d’être vigilant et de mobiliser toutes ses ressources pour défendre sa cause nationale notamment au sein de l’UA (…). Le Royaume pourrait, dans ce sens, articuler son discours autour de l’existence au sein de l’organisation panafricaine d’un paradoxe de taille ; à savoir celui de reconnaître un « Etat » tout en continuant à défendre son droit à bénéficier de l’autodétermination. C’est un paradoxe d’ordre moral, juridique et politique. Les autorités marocaines doivent donc mettre cela en relief lors du Sommet de Nouakchott ».
«Quoi qu’il en soit, ce Sommet pourrait révéler de nouvelles données relatives au dossier du Sahara marocain», a-t-il soutenu. Et de préciser que durant les travaux, le président du Conseil de paix et de sécurité, Smail Chergui, présentera un rapport, qui «sera de toute évidence hostile au Maroc», a-t-il noté en rappelant que « le Royaume siège depuis avril dernier à ce Conseil ». « Est-ce que cette présence aura un impact sur la teneur de ce rapport ? Nous ne tarderons pas à le découvrir », a-t-il conclu.