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Au cours de cette réunion, le régime algérien a tenté de s'accrocher à un retour à l'accord de cessez-le-feu de 1991, en voulant impliquer l'Union africaine dans le processus politique, et en insistant sur l'option référendaire pour mettre fin au conflit.
A propos des propositions faites par le régime algérien à De Mistura, les responsables marocains ont souligné à plusieurs reprises qu'elles ne sont compatibles ni avec les progrès internationaux qui ont été réalisés, ni avec ce qui a été présenté lors des différentes discussions qui ont eu lieu, en particulier lors des tables rondes.
Le ministre algérien a rappelé à cette occasion la position adoptée par son pays qui nie toute responsabilité dans ce conflit artificiel, déclarant qu'il a reçu De Mistura, lors de sa visite aux "parties au conflit et aux deux pays voisins, à savoir la Mauritanie et l'Algérie."
Pour sa part, la délégation marocaine, qui a reçu De Mistura jeudi dernier à Rabat, a affirmé que le Maroc s'en tient à ses positions antérieures, qui consistent à reprendre le processus politique sous les auspices exclusifs des Nations unies, pour parvenir à une solution politique basée sur l'initiative marocaine d'autonomie, et dans le cadre du processus des tables rondes, avec la participation effective des quatre parties.
A noter que trois mois après avoir été nommé nouvel Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations unies pour le Sahara, De Mistura a entamé sa première visite dans la région, pour relancer les efforts internationaux visant à trouver une issue à ce conflit artificiel.
Arrivé mercredi dernier à Rabat à bord d’un avion espagnol, De Mistura s'est ensuite rendu dans les camps de Tindouf pour rencontrer les dirigeants du Polisario, puis à Nouakchott, où il a été reçu par le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, avant de regagner Alger où il a rencontré le ministre des Affaires étrangères de ce pays.
Ahmadou El-Katab