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Il est clair, comme nous l’avions souligné dans notre édition d’hier, que la Balance est secouée voire minée par des luttes intestines, longtemps étouffées et camouflées par l’intervention des « sages », les compromis et les consensus. Mais il semble que cette fois la crise est plus profonde qu’on ne le croit et le report à une date « ultérieure » laisse entendre que chaque clan s’en est allé affûter ses armes, si l’on peut dire, pour un autre round décisif mais qui tardera à se jouer tant que chaque partie n’est pas sûre d’arracher la victoire. Du jamais vu à l’Istiqlal.
Réputé d’être un parti structuré et où la rigueur et la discipline ont toujours été les maîtres mots de la situation, voilà que l’on ose publiquement formuler des critiques sur la gestion d’un secrétaire général sortant. Certes le conflit est entre le courant des « El Fassi » et le courant syndical conduit par Chabat qui avait déjà fait sa révolte en évinçant Benjelloun de la tête de l’UGTM, syndicat très proche du parti.
Les deux courants se sont donné donc du temps pour faire campagne parmi les militants en vue d’avoir plus de soutien et en préparation à ce break décisif dont la date n’a pas été fixée. Il se peut aussi que Chabat et Abdelwahed El Fassi écoutent la voix de la raison, celle des « sages » et retirent leurs candidatures respectives tout en présentant l’un des leurs ou du moins trouver un compromis sur un candidat neutre qui ferait l’unanimité. Ce qui n’est pas encore le cas pour le moment puisque la guerre des déclarations a déjà commencé et risque de se prolonger durant tout l’été. El Ouafa a promis de ne pas se taire et de dire la vérité, toute la vérité aux militants et à l’opinion publique sur le diktat de la famille El Fassi qui « monopolise le parti pour son intérêt aux dépens de celui du Parti de la balance ».
L’été risque donc d’être chaud pour le parti de l’Istiqlal mais Ramadan étant heureusement là devra repousser le duel à la prochaine rentrée politique et sociale qui risque d’être mouvementée pour le Parti de la balance.